L'étude a été menée fin 2013, sur 11 000 entreprises ayant embauché un jeune en contrat aidé six mois auparavant. Le bon résultat est que sur l'ensemble des contrats, seuls 5% se sont terminés avant la fin, soit pour cause de licenciement soit de commun accord. Mais là où le bât blesse c'est qu'au niveau de la formation seul le minimum syndical était fourni.
Bien que tous les jeunes aient été formés pour le poste, soit avant la prise de fonction soit pendant, seuls 44% d'entre eux ont pu bénéficier d'une seconde formation. Or la formation est justement le point essentiel des contrats aidés. Pas moins de 26% des entreprises n'avaient, au moment de l'enquête, pas prévu de nouvelle formation tandis que dans 30% des cas elle était "prévue" sans plus de précisions.
Mais ce que met en évidence l'étude c'est surtout l'absence de résultats importants en termes d'embauche une fois le contrat aidé terminé. Seuls 46% des entreprises avaient prévu d'embaucher durablement le jeune en question. 35% avaient déjà décidé de ne pas renouveler le contrat sous forme de contrat classique, que ce soit en CDD ou CDI.
Autre problème : alors que la majorité des contrats aidés (80%) est destinée au secteur non marchand, c'est dans le secteur marchand que les entreprises sont plus enclines à embaucher durablement les jeunes une fois le contrat aidé terminé. Ainsi, pour environ un jeune sur deux, une fois le contrat aidé arrivé à terme, le chômage est de nouveau à l'ordre du jour.
Bien que tous les jeunes aient été formés pour le poste, soit avant la prise de fonction soit pendant, seuls 44% d'entre eux ont pu bénéficier d'une seconde formation. Or la formation est justement le point essentiel des contrats aidés. Pas moins de 26% des entreprises n'avaient, au moment de l'enquête, pas prévu de nouvelle formation tandis que dans 30% des cas elle était "prévue" sans plus de précisions.
Mais ce que met en évidence l'étude c'est surtout l'absence de résultats importants en termes d'embauche une fois le contrat aidé terminé. Seuls 46% des entreprises avaient prévu d'embaucher durablement le jeune en question. 35% avaient déjà décidé de ne pas renouveler le contrat sous forme de contrat classique, que ce soit en CDD ou CDI.
Autre problème : alors que la majorité des contrats aidés (80%) est destinée au secteur non marchand, c'est dans le secteur marchand que les entreprises sont plus enclines à embaucher durablement les jeunes une fois le contrat aidé terminé. Ainsi, pour environ un jeune sur deux, une fois le contrat aidé arrivé à terme, le chômage est de nouveau à l'ordre du jour.