Les ministres européens du Travail et des Affaires sociales se rencontreront à Bratislava le 14 juillet. À cette occasion, la représentante française compte voir chacun de ses homologues pour les rallier à sa cause. Les travailleurs détachés sont en effet le nouveau cheval de bataille de Manuel Valls, qui a menacé Bruxelles il y a quelques jours : si la France n'obtenait pas ce qu'elle voulait dans ce dossier, elle pourrait bien ne pas appliquer la directive tout simplement.
Pour le Premier ministre, le « dumping social est insupportable ». La proposition française en matière de travailleurs détachés est simple : il s'agit d'aligner ce régime avec ceux des travailleurs locaux. Une limite de deux ans des missions des travailleurs détachés est également proposée. Cette position est soutenue par l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Suède, les Pays-Bas et le Luxembourg.
Le régime tel qu'il est actuellement est qualifié de « concurrence déloyale », d'après la ministre du Travail. Parmi les pays qui bloquent cette révision d'une directive de 1996, on trouve dix pays de l'Est — or, ce sont eux qui fournissent le gros des bataillons de travailleurs détachés.
Pour le Premier ministre, le « dumping social est insupportable ». La proposition française en matière de travailleurs détachés est simple : il s'agit d'aligner ce régime avec ceux des travailleurs locaux. Une limite de deux ans des missions des travailleurs détachés est également proposée. Cette position est soutenue par l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Suède, les Pays-Bas et le Luxembourg.
Le régime tel qu'il est actuellement est qualifié de « concurrence déloyale », d'après la ministre du Travail. Parmi les pays qui bloquent cette révision d'une directive de 1996, on trouve dix pays de l'Est — or, ce sont eux qui fournissent le gros des bataillons de travailleurs détachés.