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Selon La Tribune, le SPL (syndicat des pilotes de Transavia affilié à la CFDT) a déposé un préavis de grève qui s’étale sur six semaines, du 1er septembre au 15 octobre. Le syndicat dénonce l’accord signé en juillet entre la direction d’Air France et le SNPL, le syndicat majoritaire des pilotes de ligne d’Air France. Un accord qui permet à Transavia d’agrandir sa flotte au-delà des 40 avions (le plafonnement actuel), en faisant appel à des pilotes provenant de la maison mère, et qui seront rémunérés aux mêmes conditions qu’Air France.
Le SPL déplore que le développement de Transavia soit négocié par un syndicat d’une autre compagnie, en l’occurrence Air France. « Nous exigeons le strict respect des instances représentatives du personnel de Transavia et de ses syndicats représentatifs », explique le courrier du SPL. Le syndicat des pilotes de Transavia demande aussi l’égalité de traitement entre les pilotes d’Air France et les « historiques » de la compagnie, en clair tous ceux qui ont lancé Transavia entre 2007 et 2014 sans qu’ils viennent d’Air France.
Les pilotes exigent aussi la fin des clauses de périmètre qui freinent le développement de Transavia, ils dénoncent aussi l’impossibilité de recruter en dehors d’Air France et le manque de performance de la maintenance. Le SPL veut aussi et surtout avoir son mot à dire dans le développement de Transavia. La rentrée s’annonce donc particulièrement difficile au sein de la compagnie aérienne low cost.
