Seuls 13% des salariés déclarent que leur entreprise a adopté la semaine de quatre jours
La semaine de quatre jours séduit les Français. Selon une étude de GetApp publiée le 22 mars 2023, 68% des salariés français sont déjà familiers avec le concept de la semaine de quatre jours. Parmi eux, 62% déclarent que ce système n’est pas envisagé dans leur entreprise, 19% disent qu’il est prévu mais pas encore appliqué, et 13% travaillent pour une PME ayant adopté cette organisation dans certains de ses services.
Malgré ce taux d’adoption peu élevé, une large majorité (84%) des salariés se montrent intéressés par l’adoption de la semaine de quatre jours. Interrogés sur les avantages perçus, les Français citent une amélioration de l'équilibre vie professionnelle-vie privée (54%), un gain de temps pour soi et la possibilité de mieux se déconnecter du travail (54%), un meilleur bien-être (44%) et une réduction des temps de trajet et des coûts associés (42%).
Malgré ce taux d’adoption peu élevé, une large majorité (84%) des salariés se montrent intéressés par l’adoption de la semaine de quatre jours. Interrogés sur les avantages perçus, les Français citent une amélioration de l'équilibre vie professionnelle-vie privée (54%), un gain de temps pour soi et la possibilité de mieux se déconnecter du travail (54%), un meilleur bien-être (44%) et une réduction des temps de trajet et des coûts associés (42%).
La baisse de salaire, principal frein à la mise en place de la semaine de quatre jours
S’agissant des inconvénients d’une telle organisation du travail, les salariés craignent des journées de travail plus longues (51%), une charge de travail excessive (43%) et une diminution du salaire (28%). Ils soulignent également la difficulté de réorganiser leur travail (26%) et de terminer les tâches ou projets à temps (26%).
Et qu’est-ce qui empêche de mettre en place une telle organisation du travail ? De l’avis de 63% des salariés interrogés, la direction de leur entreprise pourrait montrer une résistance à la mise en place de la semaine de quatre jours. Les raisons invoquées comprennent les défis liés aux revenus des salariés (33%), la complexité opérationnelle de la mise en place (30%), les tâches administratives associées (27%), la régulation des contrats de travail (27%), le coût opérationnel de la mise en œuvre (19%) et un possible désengagement des salariés (19%). Toujours est-il que les salariés sont demandeurs de ce type d’horaires : 76% déclarent même qu’ils accepteraient de travailler davantage d’heures tous les jours pour avoir trois jours de repos par semaine.
Et qu’est-ce qui empêche de mettre en place une telle organisation du travail ? De l’avis de 63% des salariés interrogés, la direction de leur entreprise pourrait montrer une résistance à la mise en place de la semaine de quatre jours. Les raisons invoquées comprennent les défis liés aux revenus des salariés (33%), la complexité opérationnelle de la mise en place (30%), les tâches administratives associées (27%), la régulation des contrats de travail (27%), le coût opérationnel de la mise en œuvre (19%) et un possible désengagement des salariés (19%). Toujours est-il que les salariés sont demandeurs de ce type d’horaires : 76% déclarent même qu’ils accepteraient de travailler davantage d’heures tous les jours pour avoir trois jours de repos par semaine.