Le taux de participation à la grève est de plus en plus faible. Ce mercredi, durant la dernière séquence en date du mouvement perlé, seuls 14,4% des salariés de la SNCF débrayaient ; les chiffres sont cependant plus importants du côté des cheminots et en particulier chez les conducteurs (53%), contrôleurs (45,5%) et aiguilleurs (20,9%). Mais il est indéniable que le mouvement s'essouffle. C'est pourquoi les syndicats vont demander aux cheminots, du 14 au 21 mai, s'ils sont « pour ou contre » la réforme ferroviaire.
Cette consultation n'est pas sans rappeler celle organisée par la direction d'Air France, et qui a valu sa démission au PDG de la compagnie aérienne. Toutefois, les choses sont bien différentes à la SNCF, ce référendum étant mis en place par les syndicats. Les organisations des personnels ont bien l'intention de poursuivre leur mouvement, avec une prochaine séquence les 13 et 14 mai, dont une « journée sans cheminots » le 14 pour laquelle les syndicats promettent une plus forte mobilisation. Du côté du gouvernement, il va sans dire qu'on suivra de près cette consultation.
Malgré tout, Muriel Pénicaud prévient : si le non devait l'emporter, cela signifierait qu'il y a encore « beaucoup de travail d'explication à faire », explique la ministre du Travail au micro de RTL. Plus largement, « cette réforme ne concerne pas simplement la SNCF, en interne, mais tous les Français », souligne-t-elle. Les syndicats ont le droit de « prendre les initiatives qu'ils veulent », mais « le dialogue social n'est pas le lieu où tout se décide » : l'Assemblée nationale s'est ainsi déjà prononcée en faveur de cette réforme.
Cette consultation n'est pas sans rappeler celle organisée par la direction d'Air France, et qui a valu sa démission au PDG de la compagnie aérienne. Toutefois, les choses sont bien différentes à la SNCF, ce référendum étant mis en place par les syndicats. Les organisations des personnels ont bien l'intention de poursuivre leur mouvement, avec une prochaine séquence les 13 et 14 mai, dont une « journée sans cheminots » le 14 pour laquelle les syndicats promettent une plus forte mobilisation. Du côté du gouvernement, il va sans dire qu'on suivra de près cette consultation.
Malgré tout, Muriel Pénicaud prévient : si le non devait l'emporter, cela signifierait qu'il y a encore « beaucoup de travail d'explication à faire », explique la ministre du Travail au micro de RTL. Plus largement, « cette réforme ne concerne pas simplement la SNCF, en interne, mais tous les Français », souligne-t-elle. Les syndicats ont le droit de « prendre les initiatives qu'ils veulent », mais « le dialogue social n'est pas le lieu où tout se décide » : l'Assemblée nationale s'est ainsi déjà prononcée en faveur de cette réforme.