Entreprise
Ces primes ont un objectif singulier : les pilotes qui les accepteront devront en contrepartie abandonner leurs droits aux congés annuels. Le « bonus » révélé par un mémo interne publié par La Libre Belgique parle d'une somme de 12 000 euros pour les pilotes et de 6 000 euros pour les copilotes, si ces employés sont sous contrat au moins jusqu'à la fin du moins d'octobre 2018. En échange de cette prime, les salariés devront se rendre disponibles dix jours pendant leurs congés. Ni la direction de Ryanair, ni le syndicats des pilotes n'ont fait de commentaires sur cette proposition très particulière.
Ces annulations de vols ont été décidées au dernier moment et elles ont provoqué la colère de dizaines de passagers mis devant le fait accompli. Cette initiative va peser sur les comptes de l'entreprise : selon Michael O'Leary le directeur général de Ryanair, le coût sera de 25 millions d'euros… dont 20 millions pour indemniser les voyageurs dont les avions ont été annulés. La compagnie a supprimé une cinquantaine de vols chaque jour. Cette opération a provoqué aussi la colère de la Commission européenne qui a demandé à l'entreprise de « respecter pleinement » les droits des passagers.
Le groupe promet désormais l'envoi d'informations régulières aux voyageurs, ce qui est bien le moins, ainsi que la mise en ligne de nouvelles sur le site web du groupe. L'entreprise reconnait s'être empêtrée dans l'organisation des vacances des pilotes, mais assure « travailler dur » pour faire en sorte de revenir à la normale. Un vœu pieux, même si ces annulations ne touchent au final que 2% des vols de la compagnie aérienne.
Ces annulations de vols ont été décidées au dernier moment et elles ont provoqué la colère de dizaines de passagers mis devant le fait accompli. Cette initiative va peser sur les comptes de l'entreprise : selon Michael O'Leary le directeur général de Ryanair, le coût sera de 25 millions d'euros… dont 20 millions pour indemniser les voyageurs dont les avions ont été annulés. La compagnie a supprimé une cinquantaine de vols chaque jour. Cette opération a provoqué aussi la colère de la Commission européenne qui a demandé à l'entreprise de « respecter pleinement » les droits des passagers.
Le groupe promet désormais l'envoi d'informations régulières aux voyageurs, ce qui est bien le moins, ainsi que la mise en ligne de nouvelles sur le site web du groupe. L'entreprise reconnait s'être empêtrée dans l'organisation des vacances des pilotes, mais assure « travailler dur » pour faire en sorte de revenir à la normale. Un vœu pieux, même si ces annulations ne touchent au final que 2% des vols de la compagnie aérienne.
