L’idée de fonds, pour Emmanuel Macron, est de rendre le marché du travail plus fluide en changeant quelques règles, à commencer par les accords d’entreprise et de branche. La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a explicité en partie ce que comptait mettre en place le gouvernement à ce niveau : la première ordonnance visera « à reconnaître et attribuer une place centrale à la négociation collective d’entreprise ». Les syndicats estiment déjà que ça pourrait conduire à une baisse des indemnités versées à un salarié s’il refuse la modification de son contrat de travail à la suite d’un accord d’entreprise.
De même, pour les contentieux en cas de licenciement, le but est de permettre aux patrons de connaître à l’avance les indemnisations patronales. Elles seront donc plafonnées, une autre mesure qui ne plaît pas aux syndicats qui y voient une manière, pour le patronat, de connaître à l’avance le prix exact pour un licenciement. D’autant plus que les patrons eux-mêmes ne jugent pas, comme le déclare le gouvernement, que le code du travail actuel est un frein à l’embauche.
Plusieurs autres détails seront discutés et réformés : le travail le dimanche, consultation des salariés, rapports entre accord de branche et accords d’entreprise. Le chantier est gigantesque et s’annonce déjà compliqué : la CGT, contraire à la réforme, a annoncé une première grève le 12 septembre 2017. La réforme du Code du Travail pourrait se transformer en conflit social comme le fit la Loi Macron.
De même, pour les contentieux en cas de licenciement, le but est de permettre aux patrons de connaître à l’avance les indemnisations patronales. Elles seront donc plafonnées, une autre mesure qui ne plaît pas aux syndicats qui y voient une manière, pour le patronat, de connaître à l’avance le prix exact pour un licenciement. D’autant plus que les patrons eux-mêmes ne jugent pas, comme le déclare le gouvernement, que le code du travail actuel est un frein à l’embauche.
Plusieurs autres détails seront discutés et réformés : le travail le dimanche, consultation des salariés, rapports entre accord de branche et accords d’entreprise. Le chantier est gigantesque et s’annonce déjà compliqué : la CGT, contraire à la réforme, a annoncé une première grève le 12 septembre 2017. La réforme du Code du Travail pourrait se transformer en conflit social comme le fit la Loi Macron.