Un apprentissage pourra se faire jusqu’à 30 ans
C’est l’ambition de tous les gouvernements successifs : booster la proportion des jeunes choisissant de se former via l’apprentissage. Actuellement en France, seuls 7 % des 16-25 ans (soit 421 700 personnes en 2017) optent pour cette passerelle vers le monde professionnel. Trop peu, estiment les pouvoirs publics. Après une longue concertation avec les syndicats, le patronat et les régions, l’État dévoile donc aujourd’hui ses pistes de réforme.
L’apprentissage sera désormais accessible jusqu’à l’âge de 30 ans, contre 26 ans aujourd’hui. Par ailleurs, la rémunération des jeunes âgés de 16 à 20 ans augmentera de 30 euros par mois. Un jeune de 18 ans en apprentissage percevra ainsi 715 euros net par mois. Bonne nouvelle sur le plan financier pour les entreprises également : l'aide par contrat sera portée à 6 000 euros pour deux ans, soit une diminution du reste à charge pour l'entreprise de 100 euros par mois. Cette aide sera prise en charge par l'État et distribuée par les régions.
L’apprentissage sera désormais accessible jusqu’à l’âge de 30 ans, contre 26 ans aujourd’hui. Par ailleurs, la rémunération des jeunes âgés de 16 à 20 ans augmentera de 30 euros par mois. Un jeune de 18 ans en apprentissage percevra ainsi 715 euros net par mois. Bonne nouvelle sur le plan financier pour les entreprises également : l'aide par contrat sera portée à 6 000 euros pour deux ans, soit une diminution du reste à charge pour l'entreprise de 100 euros par mois. Cette aide sera prise en charge par l'État et distribuée par les régions.
L’apprentissage sera davantage piloté par les branches
Autre nouveauté : les branches auront désormais davantage de pouvoir pour piloter l’apprentissage. Les référentiels d'activité et de compétences des diplômes seront écrits par les branches. C’est aussi elles qui pourront décider du contenu des examens. Le sens de la démarche : rapprocher autant que possible la formation des jeunes des besoins des entreprises.
À l’avenir, les branches pourront même décider d’ouvrir un CFA (centre de formation d’apprentis) sans attendre l’aval de la région. Les régions voient cette libéralisation d’un mauvais œil, et n’ont pas tardé à faire savoir, via l’association Régions de France, que cette mesure engendrerait « le risque de véritables fractures territoriales dans l'accès à l'apprentissage ». Pour sa part, le gouvernement espère que le nouveau mode de financement des CFA, directement lié au nombre d’apprentis qu’ils accueillent, les incitera à travailler sur leur attractivité… ce qui permettra, au final, d’accroître le nombre d’apprentis en France.
À l’avenir, les branches pourront même décider d’ouvrir un CFA (centre de formation d’apprentis) sans attendre l’aval de la région. Les régions voient cette libéralisation d’un mauvais œil, et n’ont pas tardé à faire savoir, via l’association Régions de France, que cette mesure engendrerait « le risque de véritables fractures territoriales dans l'accès à l'apprentissage ». Pour sa part, le gouvernement espère que le nouveau mode de financement des CFA, directement lié au nombre d’apprentis qu’ils accueillent, les incitera à travailler sur leur attractivité… ce qui permettra, au final, d’accroître le nombre d’apprentis en France.