Dans le secteur de la santé, il y a plus de postes à pourvoir que de candidats disponibles
Dans quels secteurs est-il le plus difficile pour un employeur de recruter ? Afin de le savoir, la DARES, le service des statistiques du ministère du Travail, a analysé l’état actuel du marché du travail sous le prisme de plusieurs indicateurs tels que les difficultés de recrutement anticipées par les employeurs, le nombre d’offres d’emploi rapporté au nombre de demandeurs d’emploi et la facilité pour les demandeurs d’emploi à retrouver un emploi.
Il se trouve que c’est dans les secteurs de la santé, du bâtiment et de l’industrie que les tensions sont les plus fortes. Mais pas forcément pour les mêmes raisons. Dans le secteur de la santé, les créations d’emploi ont été nombreuses depuis le début de la crise sanitaire et le nombre d’embauches de plus d’un mois y a augmenté de 15%. En revanche, les employeurs rencontrent plus fréquemment des difficultés de recrutement, les candidats disponibles trouvant un emploi assez facilement et rapidement. En plus, les métiers du secteur de la santé sont des métiers qui requièrent une haute qualification, le secteur est ainsi très dépendant de la capacité (ou plutôt l’incapacité) des établissements d’enseignement à former de nouvelles recrues rapidement afin de répondre à des hausses soudaines des besoins de recrutement, comme cela a été le cas lorsque l’épidémie de Covid-19 a commencé.
Il se trouve que c’est dans les secteurs de la santé, du bâtiment et de l’industrie que les tensions sont les plus fortes. Mais pas forcément pour les mêmes raisons. Dans le secteur de la santé, les créations d’emploi ont été nombreuses depuis le début de la crise sanitaire et le nombre d’embauches de plus d’un mois y a augmenté de 15%. En revanche, les employeurs rencontrent plus fréquemment des difficultés de recrutement, les candidats disponibles trouvant un emploi assez facilement et rapidement. En plus, les métiers du secteur de la santé sont des métiers qui requièrent une haute qualification, le secteur est ainsi très dépendant de la capacité (ou plutôt l’incapacité) des établissements d’enseignement à former de nouvelles recrues rapidement afin de répondre à des hausses soudaines des besoins de recrutement, comme cela a été le cas lorsque l’épidémie de Covid-19 a commencé.
L’éloignement géographique et les mauvaises conditions de travail, deux autres facteurs qui accentuent les tensions sur le marché du travail
Les tensions sont également fortes dans le bâtiment, où les projets d’embauches sont très nombreux, alors même que le vivier de candidats est réduit. Dans le bâtiment il arrive aussi qu’il y ait des demandeurs d’emploi possédant les qualifications nécessaires, mais leur éloignement géographique décourage les entreprises de les embaucher en leur fournissant un hébergement, le temps du chantier.
Dans l’industrie, malgré un vivier de candidats suffisant, il arrive qu’un métier soit en tension dû à un déficit de formation, d’un très fort besoin en recrutement ou de conditions de travail contraignantes, qui découragent les candidats. C’est le cas notamment des mécaniciens et électroniciens de véhicules.
Dans l’industrie, malgré un vivier de candidats suffisant, il arrive qu’un métier soit en tension dû à un déficit de formation, d’un très fort besoin en recrutement ou de conditions de travail contraignantes, qui découragent les candidats. C’est le cas notamment des mécaniciens et électroniciens de véhicules.