Reste à savoir vers quoi La Redoute va évoluer. L'entreprise va miser sur la vente par internet, où l'entreprise réalise déjà 85% de ses revenus. Mais l'accent devrait être mis sur le service et en particulier, sur la personnalisation de l'offre par-rapport au profil du client.
Cela passera par la reconstruction de la Martinoire, l'entrepôt logistique de la Redoute situé dans la région lilloise. Actuellement, les colis coûtent 30% plus cher à préparer à La Redoute que chez la concurrence; avec un nouveau centre de distribution, la société pourra engranger les économies d'échelle en mécanisant les processus.
Si La Redoute mise évidemment sur internet, le fameux catalogue papier reste lui aussi d'actualité. Mais il va s'accompagner de plus de catalogues intermédiaires et spécialisés - de trois collections par an, on passerait ainsi à huit.
Le nouveau modèle économique implique également des départs. Le chiffre de 700 départs a été évoqué, et il semble que ce soit le maximum pour les repreneurs de l'entreprise. Kering, ex-PPR, pourrait injecter jusqu'à 500 millions d'euros pour permettre à La Redoute de retrouver des bases saines.