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Les hausses de rémunération, c’est bon pour le pouvoir d’achat et la consommation des salariés… mais moins pour les marges des entreprises. Celles-ci ont augmenté les salaires en 2014 de 1,6% en moyenne : avec une inflation à 0,5%, c’est tout bénéfice pour le salarié qui gagne 1,1% de pouvoir d’achat supplémentaire. Son portefeuille est plus gros, mais les marges des entreprises sont elles plus faibles.
L’an dernier, l’excédent brut d’exploitation des entreprises a baissé de 0,1 point par rapport à 2013, atteignant les 29,7% de la valeur ajoutée. Une entreprise qui grignotent ses marges ne peut pas investir ni embaucher, ce qui est particulièrement problématique dans un pays où le taux de chômage tourne autour de 10%…
Pourtant, le gouvernement fait ce qu’il peut pour restaurer les marges des entreprises. Le Cice (Crédit d’impôt pour l’emploi et la compétitivité) a injecté 9 milliards d’euros l’an dernier, sans que cet argent serve effectivement à améliorer la compétitivité des entreprises qui a même plutôt reflué. Et on peut penser que le pacte de responsabilité, qui consiste à alléger les prélèvements sur les entreprises de 40 milliards d’ici 2018, n’ait la même finalité.
L’an dernier, l’excédent brut d’exploitation des entreprises a baissé de 0,1 point par rapport à 2013, atteignant les 29,7% de la valeur ajoutée. Une entreprise qui grignotent ses marges ne peut pas investir ni embaucher, ce qui est particulièrement problématique dans un pays où le taux de chômage tourne autour de 10%…
Pourtant, le gouvernement fait ce qu’il peut pour restaurer les marges des entreprises. Le Cice (Crédit d’impôt pour l’emploi et la compétitivité) a injecté 9 milliards d’euros l’an dernier, sans que cet argent serve effectivement à améliorer la compétitivité des entreprises qui a même plutôt reflué. Et on peut penser que le pacte de responsabilité, qui consiste à alléger les prélèvements sur les entreprises de 40 milliards d’ici 2018, n’ait la même finalité.