Naf Naf s'ajoute à la longue liste des enseignes en difficulté
Le prêt-à-porter féminin en France traverse actuellement une période difficile. Les enseignes comme Camaïeu, Kookaï ou Burton of London rencontrent des défis allant de l'inflation à la montée du e-commerce, en passant par des coûts opérationnels en hausse. Le chiffre d'affaires du secteur du e-commerce et de la vente à distance a progressé de 13,8% en 2022, atteignant 146,9 milliards d'euros selon la Fevad. Par ailleurs, les enseignes à bas coût et « ultra-fast fashion » semblent tirer leur épingle du jeu, avec des acteurs comme Primark en tête. Le modèle traditionnel a beaucoup plus de mal à faire face.
Dans ce contexte difficile, Naf Naf, marque emblématique du prêt-à-porter féminin en France, a demandé son placement en redressement judiciaire. La marque, fondée en 1973, emploie 660 personnes et a généré un chiffre d'affaires de 141 millions d'euros en 2022. Elle a cité des « arriérés de paiement de loyers » accumulés durant la crise sanitaire comme raison principale de cette démarche.
Dans ce contexte difficile, Naf Naf, marque emblématique du prêt-à-porter féminin en France, a demandé son placement en redressement judiciaire. La marque, fondée en 1973, emploie 660 personnes et a généré un chiffre d'affaires de 141 millions d'euros en 2022. Elle a cité des « arriérés de paiement de loyers » accumulés durant la crise sanitaire comme raison principale de cette démarche.
Perspectives compliquées pour le prêt-à-porter féminin
Une audience auprès du tribunal de commerce de Bobigny est prévue la première semaine de septembre 2023 pour déposer un plan de continuation. Le cas de Naf Naf s'ajoute ainsi à la liste des enseignes de prêt-à-porter féminin en difficulté.
Les experts prévoient en effet une domination des marques à bas coût et bien intégrées dans le numérique. Laure Claire Reillier, DG du cabinet de conseil Launchworks & Co, affirme que les marques en difficulté sont celles qui n'ont pas su s'adapter à l'ère digitale. Elle indique que les enseignes « ultra-fast fashion » devraient s'imposer dans le paysage du prêt-à-porter féminin.
Le redressement judiciaire de Naf Naf est un indicateur parmi d'autres de la crise traversée par ce marché en France. Face à une concurrence accrue, des défis financiers et une mutation rapide du comportement des consommateurs, l'avenir semble incertain pour les acteurs traditionnels de ce secteur.
Les experts prévoient en effet une domination des marques à bas coût et bien intégrées dans le numérique. Laure Claire Reillier, DG du cabinet de conseil Launchworks & Co, affirme que les marques en difficulté sont celles qui n'ont pas su s'adapter à l'ère digitale. Elle indique que les enseignes « ultra-fast fashion » devraient s'imposer dans le paysage du prêt-à-porter féminin.
Le redressement judiciaire de Naf Naf est un indicateur parmi d'autres de la crise traversée par ce marché en France. Face à une concurrence accrue, des défis financiers et une mutation rapide du comportement des consommateurs, l'avenir semble incertain pour les acteurs traditionnels de ce secteur.