Le quotidien a l'intention de « mutualiser » le contenu des titres de SIPA Ouest-France, qui comprennent Presse Océan, Le Maine Libre et le Courrier de l'Ouest. Dans les départements qui comptent deux journaux du groupe, c'est le quotidien le plus en forme qui fournira son contenu à l'autre. En Sarthe par exemple, Le Maine Libre et le Courrier de l'Ouest fourniront des articles aux éditions locales de Ouest-France. À l'inverse, en Loire-Atlantique, les articles des éditions locales de Ouest-France alimenteront les colonnes de Presse Océan.
Le projet, annoncé aux rédactions le 13 septembre, provoque des remous au sein de l'entreprise de presse. Une manifestation a ainsi été organisée le lundi 17 septembre à Rennes, devant le siège de Ouest-France, et une motion de défiance a été votée. À la peur de perdre leurs emplois, les journalistes s'interrogent également sur la pertinence de l'information qui sera proposée aux lecteurs. C'est que le grand quotidien de l'ouest connait un recul de ses ventes : de 767 000 exemplaires vendus en 2012, il en affiche 685 000 l'an dernier.
Ce plan vise d'une part à réaliser des économies (3,5 millions d'euros par an), qui serviront à investir dans le numérique. Et à renforcer 27 rédactions locales et ouvrir de nouveaux postes, à Paris, à Bruxelles, ainsi qu'à mettre en place un pôle investigation à Rennes. L'entreprise envisage la suppression, sans licenciement sec, de 73 postes ; en parallèle, 17 emplois seront créés.
Le projet, annoncé aux rédactions le 13 septembre, provoque des remous au sein de l'entreprise de presse. Une manifestation a ainsi été organisée le lundi 17 septembre à Rennes, devant le siège de Ouest-France, et une motion de défiance a été votée. À la peur de perdre leurs emplois, les journalistes s'interrogent également sur la pertinence de l'information qui sera proposée aux lecteurs. C'est que le grand quotidien de l'ouest connait un recul de ses ventes : de 767 000 exemplaires vendus en 2012, il en affiche 685 000 l'an dernier.
Ce plan vise d'une part à réaliser des économies (3,5 millions d'euros par an), qui serviront à investir dans le numérique. Et à renforcer 27 rédactions locales et ouvrir de nouveaux postes, à Paris, à Bruxelles, ainsi qu'à mettre en place un pôle investigation à Rennes. L'entreprise envisage la suppression, sans licenciement sec, de 73 postes ; en parallèle, 17 emplois seront créés.