La réforme des impôts qui instaure le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu pour 2018 continue son chemin et l'annonce du gouvernement du mercredi 16 mars 2016 le confirme : ce sera à l'employeur de retenir le montant des impôts directement sur le salaire de l'employé. Pour ce faire, Bercy va communiqué le taux d'imposition du salarié et l'entreprise devra se charger de la collecte, mensuelle ou trimestrielle, de la somme due.
Cette réforme fait craindre aux syndicats des salariés un non-respect de la vie privée : en connaissant le taux d'imposition du salarié le patron pourrait découvrir le patrimoine de ce dernier et utiliser cette information contre lui dans le cadre d'une renégociation de salaire, par exemple.
Mais ce sont les patrons qui sont les plus mécontents. Dans un communiqué publié jeudi 17 mars 2016 le MEDEF a critiqué les "nouvelles contraintes" imposée par le gouvernement en termes de gestion et d'administratif.
"Sous couvert de simplifier, on transfère une mission aux entreprises qui devraient ainsi assumer une mission régalienne de l'Etat !" estime Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président du MEDEF. Les patrons craignent en effet de voir chuter encore leur compétitivité à cause du surplus de travail causé par la réforme.
"Un tel changement ne peut s'opérer sans un débat préalable et sans une adhésion de l'ensemble de la société" déclare le syndicat des patrons dans son communiqué.
Cette réforme fait craindre aux syndicats des salariés un non-respect de la vie privée : en connaissant le taux d'imposition du salarié le patron pourrait découvrir le patrimoine de ce dernier et utiliser cette information contre lui dans le cadre d'une renégociation de salaire, par exemple.
Mais ce sont les patrons qui sont les plus mécontents. Dans un communiqué publié jeudi 17 mars 2016 le MEDEF a critiqué les "nouvelles contraintes" imposée par le gouvernement en termes de gestion et d'administratif.
"Sous couvert de simplifier, on transfère une mission aux entreprises qui devraient ainsi assumer une mission régalienne de l'Etat !" estime Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président du MEDEF. Les patrons craignent en effet de voir chuter encore leur compétitivité à cause du surplus de travail causé par la réforme.
"Un tel changement ne peut s'opérer sans un débat préalable et sans une adhésion de l'ensemble de la société" déclare le syndicat des patrons dans son communiqué.