Sur LCI, le président du Medef a laissé éclater sa colère. D'abord contre les organisations lycéennes et étudiantes qui ont appelé à manifestation ce jeudi 17 mars pour le retrait d'un texte… qui est « fait pour les jeunes », a retoqué Pierre Gattaz. « Je les invite à venir rencontrer nos artisans, nos commerçants et autres chefs d'entreprise. Aujourd'hui, ils ont peur d'embaucher », a-t-il expliqué.
Le fond du problème, selon lui, est le manque de flexibilité du marché du travail, « verrouillé » : « Le marché du travail, c'est comme une forteresse. Le pont-levis est levé et les douves sont remplies d'eau ». Gattaz réclame maintenant une « version 3 » du projet de loi, sans qu'il soit question de « taxer plus les CDD pour inciter les entreprises à signer des CDI ». Il prévient d'une « émeute patronale » si cette mesure venait à être votée.
Pierre Gattaz a aussi vilipendé les députés qui ont estimé que cette loi était pro-Medef. « On s'en fout des patrons, on s'en fout du Medef! Le plus important, c'est l'emploi, c'est la France et c'est réduire le chômage. Qu'on soit député de gauche ou dr oite, syndicat ou chef d'entreprise, on doit tous vouloir réduire le chômage ». Et si la loi devait passer en l'état, « Cela va très mal se passer. Les partenaires sociaux vont se replier. Le chômage va exploser. Ce sera la berezina. Les politiques doivent prendre leurs responsabilités. La France a tous les atouts ». C'est dit.
Le fond du problème, selon lui, est le manque de flexibilité du marché du travail, « verrouillé » : « Le marché du travail, c'est comme une forteresse. Le pont-levis est levé et les douves sont remplies d'eau ». Gattaz réclame maintenant une « version 3 » du projet de loi, sans qu'il soit question de « taxer plus les CDD pour inciter les entreprises à signer des CDI ». Il prévient d'une « émeute patronale » si cette mesure venait à être votée.
Pierre Gattaz a aussi vilipendé les députés qui ont estimé que cette loi était pro-Medef. « On s'en fout des patrons, on s'en fout du Medef! Le plus important, c'est l'emploi, c'est la France et c'est réduire le chômage. Qu'on soit député de gauche ou dr oite, syndicat ou chef d'entreprise, on doit tous vouloir réduire le chômage ». Et si la loi devait passer en l'état, « Cela va très mal se passer. Les partenaires sociaux vont se replier. Le chômage va exploser. Ce sera la berezina. Les politiques doivent prendre leurs responsabilités. La France a tous les atouts ». C'est dit.