La guerre des prix et des promotions fait mal à Orange, qui tente tant bien que mal de se tenir à l’écart des incessants rabais proposés par SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile. Au premier trimestre, l’opérateur a réussi à recruter davantage de clients dans le mobile (+19 000) et dans l’accès à internet fixe (+49 000). Mais son chiffre d’affaires, en repli de 0,1%, s’établit à 10,19 milliards d’euros. Il recule particulièrement sur son marché historique, la France, avec une baisse de 1,8% des revenus. Orange, présent dans 28 pays, génère 40% de ses ventes dans l’Hexagone.
Le trou d’air français s’explique par le paysage concurrentiel : « Vous n'avez pas de pays en Europe avec des promos à vie récurrentes [ailleurs qu’en France]. Et c'est donc une sorte de spécificité dans laquelle certains opérateurs se sont engagés, si ce n'est enfermés, qui font du volume au détriment de la valeur », déplore le directeur financier Ramon Fernandez. L’Ebitda (le résultat d’exploitation) progresse tout de même à 2,58 milliards d’euros, en hausse de 0,7%.
Malgré les difficultés françaises, Orange confirme ses prévisions pour cette année (notamment une modération de la croissance des ventes). L’opérateur entend également poursuivre ses investissements dans son réseau et ses infrastructures. Un atout de poids à l’heure où les premiers déploiements de la 5G vont peser lourd dans les finances des entreprises du secteur de la téléphonie.
Le trou d’air français s’explique par le paysage concurrentiel : « Vous n'avez pas de pays en Europe avec des promos à vie récurrentes [ailleurs qu’en France]. Et c'est donc une sorte de spécificité dans laquelle certains opérateurs se sont engagés, si ce n'est enfermés, qui font du volume au détriment de la valeur », déplore le directeur financier Ramon Fernandez. L’Ebitda (le résultat d’exploitation) progresse tout de même à 2,58 milliards d’euros, en hausse de 0,7%.
Malgré les difficultés françaises, Orange confirme ses prévisions pour cette année (notamment une modération de la croissance des ventes). L’opérateur entend également poursuivre ses investissements dans son réseau et ses infrastructures. Un atout de poids à l’heure où les premiers déploiements de la 5G vont peser lourd dans les finances des entreprises du secteur de la téléphonie.