Du 22 février au 8 mai, les syndicats d'Air France-KLM ont organisé des grèves perlées : quinze jours durant une partie des personnels au sol, des hôtesses et stewards et les pilotes a cessé le travail, provoquant au passage un manque à gagner de 400 millions d'euros pour l'entreprise. L'intersyndicale exigeait une augmentation de 5,1% des salaires immédiatement ; la direction a proposé 2% en 2018, puis 5% étalée entre 2019 et 2021.
Devant le refus des syndicats devant cette proposition, Jean-Marc Janaillac a organisé une consultation auprès de l'ensemble des salariés de la compagnie aérienne, en mettant sa démission en jeu. Ayant perdu son pari, il a donc quitté son poste, remplacé par une direction provisoire emmenée par Anne-Marie Couderc. Un peu plus d'un mois après la dernière séquence de grève, cette direction intérimaire est maintenant sous pression.
L'intersyndicale a en effet annoncé un nouveau préavis de grève, prévu entre les 23 et 26 juin inclus. Nouvelle galère en vue pour les voyageurs ? Peut-être pas : Air France doit en effet annoncer une série de mesures « concrètes » et « d'initiatives » le 14 juin, à la faveur d'une réunion du comité d'entreprise. Si ces mesures satisfont les syndicats, alors le préavis de grève sera levée. La direction explique que ce nouvel arrêt de travail n'est « pas compatible avec l'intérêt collectif et le souci d'avenir de la compagnie ».
Devant le refus des syndicats devant cette proposition, Jean-Marc Janaillac a organisé une consultation auprès de l'ensemble des salariés de la compagnie aérienne, en mettant sa démission en jeu. Ayant perdu son pari, il a donc quitté son poste, remplacé par une direction provisoire emmenée par Anne-Marie Couderc. Un peu plus d'un mois après la dernière séquence de grève, cette direction intérimaire est maintenant sous pression.
L'intersyndicale a en effet annoncé un nouveau préavis de grève, prévu entre les 23 et 26 juin inclus. Nouvelle galère en vue pour les voyageurs ? Peut-être pas : Air France doit en effet annoncer une série de mesures « concrètes » et « d'initiatives » le 14 juin, à la faveur d'une réunion du comité d'entreprise. Si ces mesures satisfont les syndicats, alors le préavis de grève sera levée. La direction explique que ce nouvel arrêt de travail n'est « pas compatible avec l'intérêt collectif et le souci d'avenir de la compagnie ».