Des milliers de recrutements dans le nucléaire
Au lendemain des annonces du président de la République concernant la construction d’au moins six nouveaux EPR, Franceinfo dévoile qu’EDF a déjà prévu des recrutements massifs. Ce ne seraient pas moins de 3.300 postes qui feraient l’objet d’un recrutement dans le domaine du nucléaire, et ce dès 2022.
Un recrutement qui va par ailleurs intéresser les ingénieurs, concernés par environ la moitié des postes annoncés, soit 1.600. Un nombre conséquent mais potentiellement insuffisant. Franceinfo rappelle que l’Autorité de sûreté nucléaire juge nécessaire le recrutement de 4.000 ingénieurs dans la filière, par an.
Un recrutement qui va par ailleurs intéresser les ingénieurs, concernés par environ la moitié des postes annoncés, soit 1.600. Un nombre conséquent mais potentiellement insuffisant. Franceinfo rappelle que l’Autorité de sûreté nucléaire juge nécessaire le recrutement de 4.000 ingénieurs dans la filière, par an.
Le nucléaire : le futur de l’énergie en France ?
EDF miserait beaucoup sur les nouveaux venus dans le domaine, les élèves sortis d’écoles et d’universités. « En 2021, il y a plus de 36.000 élèves qui ont visité nos sites », rappelle Patrice Risch, directeur de l’emploi chez EDF cité par Franceinfo le 11 février 2022. « Aujourd’hui, les métiers industriels font sens pour les étudiants sortis d’école. »
La filiale nucléaire s’annonce en effet comme porteuse d’emplois directs et indirects dans les décennies à venir : Emmanuel Macron, en déplacement à Belfort le 10 février 2022, a annoncé vouloir prolonger la vie de plusieurs réacteurs existants et construire au moins six EPR2.
Une décision qui fait suite, notamment, au rachat par EDF des turbines Arabelle de General Electric Steam Power, le géant américain les ayant achetées il y a plusieurs années à Alstom.
La filiale nucléaire s’annonce en effet comme porteuse d’emplois directs et indirects dans les décennies à venir : Emmanuel Macron, en déplacement à Belfort le 10 février 2022, a annoncé vouloir prolonger la vie de plusieurs réacteurs existants et construire au moins six EPR2.
Une décision qui fait suite, notamment, au rachat par EDF des turbines Arabelle de General Electric Steam Power, le géant américain les ayant achetées il y a plusieurs années à Alstom.