Dans tous les pays où opère Nokia, il y aura des suppressions de postes, et ce sera aussi le cas pour la France. Ce sont finalement 600 postes qui seront touchés d'ici la fin 2019. Les sites de Boulogne, de Lannion et de Paris-Saclay seront particulièrement frappés par cette volonté d'économiser qui se chiffre au global à 1,2 milliard d'euros que Nokia entend réaliser en année pleine à partir de l'année prochaine. À l'origine, c'est à dire en avril 2016, le nombre de postes détruits s'établissait entre 10 000 et 15 000, dont 411 pour la France. Mais l'entreprise a revu à la hausse les économies qu'elle veut engranger, puisqu'à l'époque elles s'élevaient à 900 millions d'euros.
Les divisions Alcatel Submarine Networks, RFS ainsi que la recherche et développement sont épargnés par ces coupes claires. L'activité R&D est d'ailleurs choyée par Nokia, qui avait annoncé l'an dernier sa volonté de la renforcer par l'embauche de 337 personnes. Finalement, le groupe s'est engagé sur 500 ingénieurs en France d'ici la fin 2018. Lors de l'acquisition d'Alcatel-Lucent, Nokia avait annoncé la fermeture des sites de Boulogne (Alcatel) et d'Asnières (Nokia), qui abritent une partie de l'activité de support.
Face à ces nouvelles suppressions d'emplois, les syndicats ont fait part de leur hostilité, tandis que le ministère de l'Économie va convoquer le comité de suivi des engagements pris par l'entreprise finlandaise lors de l'achat d'Alcatel-Lucent. Nokia a d'ores et déjà annoncé la mise en place de mesures d'accompagnement, et une clarification de son plan de réorganisation à partir du 18 septembre, date à laquelle débutera la phase de consultations.
Les divisions Alcatel Submarine Networks, RFS ainsi que la recherche et développement sont épargnés par ces coupes claires. L'activité R&D est d'ailleurs choyée par Nokia, qui avait annoncé l'an dernier sa volonté de la renforcer par l'embauche de 337 personnes. Finalement, le groupe s'est engagé sur 500 ingénieurs en France d'ici la fin 2018. Lors de l'acquisition d'Alcatel-Lucent, Nokia avait annoncé la fermeture des sites de Boulogne (Alcatel) et d'Asnières (Nokia), qui abritent une partie de l'activité de support.
Face à ces nouvelles suppressions d'emplois, les syndicats ont fait part de leur hostilité, tandis que le ministère de l'Économie va convoquer le comité de suivi des engagements pris par l'entreprise finlandaise lors de l'achat d'Alcatel-Lucent. Nokia a d'ores et déjà annoncé la mise en place de mesures d'accompagnement, et une clarification de son plan de réorganisation à partir du 18 septembre, date à laquelle débutera la phase de consultations.