Un comité spécial a été créé au sein de la direction de l’éditeur logiciel afin de trouver la perle rare qui saura remettre la société sur de bons rails. La liste des prétendants, largement fuitée dans la presse, comporte plusieurs grands noms : on y trouve ainsi le PDG de Ford Alan Mulally, mais aussi des candidatures internes comme Tony Bates, responsable du développement ou Satya Nadella, le président de la branche Serveurs.
Tous ces candidats ont volontiers joué profil bas, en ne laissant rien paraître ni de leur intérêt pour le poste, ni du processus de sélection. Un nom a cependant déclenché la controverse : Stephen Elop. Cet ancien de Microsoft a tenu les rênes de Nokia entre septembre 2010 et septembre 2013, après la procédure de rachat des activités mobiles du constructeur finlandais par ce même Microsoft.
Depuis, Stephen Elop s’emploie à faire campagne en coulisses pour remplacer Steve Ballmer. Un de ses projets pour relancer Microsoft serait d’augmenter les revenus tirés de la suite bureautique Office, en l’adaptant aux principales plateformes mobiles (iOS et Android). Plus polémique, il souhaiterait aussi supprimer le moteur de recherche Bing qui ne rapporte pas d’argent, et détacher la division en charge de la Xbox, la console de jeu vidéo de l’éditeur.
Si Stephen Elop n’a pas confirmé la rumeur, il ne l’a pas non plus infirmé. Ces bruits de couloir ont-ils indisposé le comité de sélection de Microsoft ? Toujours est-il que l’ancien PDG de Nokia ne serait plus dans la course à la succession.
Microsoft devrait dévoiler son choix d’ici quelques semaines. L’entreprise a besoin de son nouveau patron alors que l’entreprise s’apprête à intégrer les activités mobiles de Nokia.