Une étude de l'Insee fait ainsi le point sur la génération 2010 des micro-entrepreneurs. Cette année là, ils représentaient 80% des nouvelles entreprises individuelles — 19 points de plus qu'en 2016. L'institut des statistiques a demandé à 100 micro-entrepreneurs enregistrés début 2010 ce qu'ils étaient devenus ; 38 d'entre eux n'ont eu aucune activité, ce qui signifie qu'ils n'ont déclaré aucun chiffre d'affaires à l'Acoss. 39 micro-entrepreneurs ont cessé leur activité dans les cinq années qui ont suivi leur établissement.
Rapporté à la pérennité des entreprises traditionnelles dans les cinq ans suivant leur création (elle est de 60%), celle des micro-entrepreneurs est donc plus faible. Mais tout dépend du secteur d'activité : ainsi, la catégorie du service aux ménages montre une pérennité plus élevée, avec un taux de 46% après cinq ans dans la santé humaine et l'action sociale. Le pérennité au bout de cinq ans est de 35% dans l'enseignement, et de 29% dans les arts. Mais c'est surtout le secteur du commerce qui est le plus représenté parmi les micro-entrepreneurs (20%), et seuls 19% d'entre-eux sont toujours actifs au bout de cinq ans.
En plus du secteur d'activité, l'Insee note aussi que la pérennité est une question d'âge. Ainsi, les micro-entrepreneurs de plus de 50 ans sont 31% à poursuivre leur activité après cinq ans, contre 28% chez les 40-49 ans, 21% chez les 30-39 ans, et 16% seulement chez les moins de 30 ans. Les femmes présentent une plus grande résistance à l'échec puisque 26% d'entre-elles sont toujours actives au bout de cinq ans, contre 22% pour les hommes.
Rapporté à la pérennité des entreprises traditionnelles dans les cinq ans suivant leur création (elle est de 60%), celle des micro-entrepreneurs est donc plus faible. Mais tout dépend du secteur d'activité : ainsi, la catégorie du service aux ménages montre une pérennité plus élevée, avec un taux de 46% après cinq ans dans la santé humaine et l'action sociale. Le pérennité au bout de cinq ans est de 35% dans l'enseignement, et de 29% dans les arts. Mais c'est surtout le secteur du commerce qui est le plus représenté parmi les micro-entrepreneurs (20%), et seuls 19% d'entre-eux sont toujours actifs au bout de cinq ans.
En plus du secteur d'activité, l'Insee note aussi que la pérennité est une question d'âge. Ainsi, les micro-entrepreneurs de plus de 50 ans sont 31% à poursuivre leur activité après cinq ans, contre 28% chez les 40-49 ans, 21% chez les 30-39 ans, et 16% seulement chez les moins de 30 ans. Les femmes présentent une plus grande résistance à l'échec puisque 26% d'entre-elles sont toujours actives au bout de cinq ans, contre 22% pour les hommes.