En 2020, le nombre de défaillances a baissé de 40%
Sur l’année 2020, « seules » 32.184 défaillances d’entreprises ont été comptabilisées en France. Il faut remonter à 1987 pour retrouver de tels niveaux, rappelle le cabinet Altares. En effet, 32.000, c’est très peu : à titre de comparaison, plus de 50.000 entreprises avaient sollicité et obtenu l’accompagnement du tribunal de commerce ou judiciaire en 2019. Et cela, alors que 2019 avait été une « année normale », à la différence de 2020, marquée par l’épidémie de Covid-19.
Ce phénomène a une explication : en début d’année 2020, les assignations de créanciers avaient été gelées par des aménagements règlementaires jusqu’à l’été. Les créanciers publics et privés avaient en effet été incités à faire appel à des règlements à l’amiable. Et les assignations de créanciers n’ont pas non plus repris en fin d’année.
Ce phénomène a une explication : en début d’année 2020, les assignations de créanciers avaient été gelées par des aménagements règlementaires jusqu’à l’été. Les créanciers publics et privés avaient en effet été incités à faire appel à des règlements à l’amiable. Et les assignations de créanciers n’ont pas non plus repris en fin d’année.
La procédure de sauvegarde assez peu utilisée en 2020
Le nombre de procédures de sauvegarde, quant à lui, a reculé de 14%, avec seulement 833 jugements. En 2020, ce dispositif préventif représente moins de 3% de l’ensemble des procédures, malgré la possibilité qui avait été offerte aux entreprises d’y recourir exceptionnellement jusqu’au 23 août 2020. Un chiffre étonnant vu les difficultés de très nombreuses entreprises en France.
Pour rappel, cette procédure peut être initiée uniquement à l’initiative du dirigeant. Elle permet de suspendre les échéances de dettes et vise à éviter de mettre l’entreprise en cessation de paiement. En 2020, les PME de plus de 50 salariés ont sollicité la sauvegarde plus que les autres catégories d’entreprises (+12 % par rapport à 2019).
Pour rappel, cette procédure peut être initiée uniquement à l’initiative du dirigeant. Elle permet de suspendre les échéances de dettes et vise à éviter de mettre l’entreprise en cessation de paiement. En 2020, les PME de plus de 50 salariés ont sollicité la sauvegarde plus que les autres catégories d’entreprises (+12 % par rapport à 2019).