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Mars France, Decathlon et Groupe SSII sacrés meilleures entreprises pour les salariés



Vendredi 16 Octobre 2020 - 13:57

Mars France, Decathlon, Groupe SSII, EY et Worldline France ressortent en tête du palmarès « Great Place To Work 2020 » pour la France dans la catégorie « Grandes entreprises ».


De nombreuses multinationales présentes en France récompensées

Comme chaque année, c’est un grand moment pour faire un bilan de la culture d’entreprise et des pratiques managériales : le palmarès « Great Place To Work 2020 » vient de paraître. En France, dans la catégorie « Plus de 2500 salariés », ont été distingués Mars France, Decathlon, Groupe SSII, EY et Worldline France. Dans la catégorie « 1.000 à 2.500 salariés », on retrouve EXTIA, Leboncoin Groupe, TALAN, Wavestone et Capgemini Invent. Et dans la catégorie « 250 à 1.000 salariés », il y a Novencia Group, Salesforce France, Meritis, mc2i et Cisco Systems France.

Pour établir ce palmarès, Great Place To Work a interrogé 10,2 millions de salariés au sein de 10.000 entreprises. Pour être distinguée dans le Palmarès Monde des entreprises où il fait bon travailler, une organisation doit avoir figuré dans au moins 5 Palmarès nationaux. Elle doit compter 5.000 collaborateurs au minimum, dont 40% doivent être basés en dehors du pays de la maison mère.

Cisco : des groupes d’écoute pour le bien-être des salariés

Dans ce palmarès Monde, justement, on retrouve, dans l’ordre, Cisco, DHL, Hilton, Salesforce, Stryker, Mars et Adecco. Toutes ces entreprises ont été distinguées pour leurs performances managériales hors du commun, dès que l’épidémie de Covid-19 a commencé.

Au sein de Cisco, les managers ainsi que Chuck Robbins, le PDG lui-même, organisent des groupes hebdomadaires d’écoute de 75 minutes afin d’écouter les collaborateurs et apporter des réponses à leurs interrogations et souhaits. Résultat : 87% des collaborateurs de Cisco à travers le monde sont d’accord pour dire que l’environnement de travail au sein de cette entreprise rime avec bien-être émotionnel et psychologique. Peu après l’affaire George Floyd, Cisco a également lancé un « sprint » de 100 jours afin d’identifier les problèmes en termes d’inégalités raciales au sein de l’entreprise et y remédier.

DHL et Hilton au service de l’intérêt général

Quant à DHL, dès le début de l’épidémie, l’entreprise a fait la promesse de ne pas procéder à un plan social et de ne pas réduire les salaires. En plus, ce spécialiste de la logistique, qui dispose de 250 avions, avait choisi d’allouer sa flotte avant tout à l’expédition d’équipements médicaux et de matériel de protection. Et lorsque ses propres avions ne suffisaient plus, DHL affrétait des vols charter et payait, sur ses fonds propres, l’expédition de cargo dans des avions de l’aviation commerciale, jusqu’à trois fois plus cher par rapport aux modes d’expédition classiques. Résultat : plus de 99% des marchandises ont été livrées dans les délais.

Enfin, Hilton, très durement touché par l’arrêt quasi-total du tourisme et contraint de supprimer 2.100 emplois à travers le monde (soit 22% de ses effectifs), a choisi de continuer à payer l’assurance maladie de ses anciens collaborateurs. Hilton a aussi conclu des partenariats avec 60 entreprises, afin de faire bénéficier ces salariés licenciés d’offres d’emploi avant même leur diffusion auprès du grand public. De la même manière, lorsque le secteur de l’hôtellerie se relèvera de la crise et que Hilton aura à nouveau besoin d’embaucher, l’entreprise contactera d’abord ces salariés licenciés économiques, avant de diffuser publiquement ces offres d’emploi.

À noter aussi que depuis le début de l’épidémie, Hilton met ses hôtels désormais inoccupés à la disposition des soignants, afin que ces derniers puissent vivre isolés et ne pas risquer de contaminer leurs proches. Et en mai 2020, Hilton a complété ce geste de solidarité par un don d’un million de dollars à World Central Kitchen, qui livre désormais gratuitement des repas à ces soignants hébergés dans ses hôtels.


Anton Kunin







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