Ils étaient près de 290 000 « gilets jaunes » à manifester leur colère sur les routes, les ronds points, les rocades, à l’entrée des hypermarchés ce samedi 17 novembre. Avec un bilan déplorable : une manifestante est décédée et plusieurs centaines de blessés. Malgré tout, le gouvernement n’entend pas dévier de politique. Gérald Darmanin a expliqué ce dimanche au micro de Radio J que l’exécutif entendait cette manifestation « importante » qui a voulu montrer qu’il existait bien un « ras-le-bol fiscal ». Le ministre de l’Action et des Comptes publics s’est voulu didactique.
« Qu'est-ce que nous faisons? Nous transférons une partie de la fiscalité du travail, pour que les gens soient moins taxés dans le travail, sur la pollution », a-t-il précisé. Une feuille de route dont la mise en œuvre, complexe, a débuté dès l’élection d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Gérald Darmanin en a conscience : « bien sûr, la fiscalité écologique c'est difficile. Mais ce qui est encore plus difficile, c'est la dépendance de la France depuis 40 ans vis-à-vis des pétromonarchies du Moyen-Orient et singulièrement de l'Arabie saoudite ».
L’économie carbonée est « très mauvaise » pour le portefeuille des Français, argumente-t-il, mais aussi pour les entreprises et les caisses de l’État. « Si on sait que c'est mauvais pour l'économie des Français et la santé des Français, il faut faire autrement », assure le ministre, qui dit aussi aux Français que le devoir du gouvernement est de « transformer notre économie pour ne pas qu'ils soient dépendants et que ce soit bon pour leur santé ». En ce qui concerne la pression fiscale, Gérald Darmanin indique qu’il s’y emploie en baissant les impôts, la taxe d’habitation, l’impôt sur les sociétés…
« Qu'est-ce que nous faisons? Nous transférons une partie de la fiscalité du travail, pour que les gens soient moins taxés dans le travail, sur la pollution », a-t-il précisé. Une feuille de route dont la mise en œuvre, complexe, a débuté dès l’élection d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Gérald Darmanin en a conscience : « bien sûr, la fiscalité écologique c'est difficile. Mais ce qui est encore plus difficile, c'est la dépendance de la France depuis 40 ans vis-à-vis des pétromonarchies du Moyen-Orient et singulièrement de l'Arabie saoudite ».
L’économie carbonée est « très mauvaise » pour le portefeuille des Français, argumente-t-il, mais aussi pour les entreprises et les caisses de l’État. « Si on sait que c'est mauvais pour l'économie des Français et la santé des Français, il faut faire autrement », assure le ministre, qui dit aussi aux Français que le devoir du gouvernement est de « transformer notre économie pour ne pas qu'ils soient dépendants et que ce soit bon pour leur santé ». En ce qui concerne la pression fiscale, Gérald Darmanin indique qu’il s’y emploie en baissant les impôts, la taxe d’habitation, l’impôt sur les sociétés…