Un nouveau directeur général pour Renault
Ce n'est guère une surprise, le nom de Luca de Meo circulait depuis plusieurs mois. L'ex-patron de Seat, une marque du groupe Volkswagen, avait pris les devants en démissionnant de son poste il y a quelques semaines. Néanmoins, Renault a dû négocier avec Volkswagen pour réduire la période de non-concurrence qui devait durer initialement deux ans. Finalement, Luca de Meo pourra devenir directeur général de Renault dès le 1er juillet, même si pour y parvenir le constructeur français va verser des compensations au groupe allemand.
Depuis octobre dernier, la direction générale de Renault est assurée en intérim par Clotilde Delbos, la directrice financière du groupe, suite au départ de Thierry Bolloré. Une situation qui ne pouvait durer éternellement, le constructeur ayant besoin d'une nouvelle vision à sa tête et surtout, d'un patron qui sache redresser des comptes en difficultés depuis la fin chaotique du règne de Carlos Ghosn. L'inculpation de l'ex-président de Renault et de l'alliance avec Nissan a précipité les entreprises dans le rouge.
Depuis octobre dernier, la direction générale de Renault est assurée en intérim par Clotilde Delbos, la directrice financière du groupe, suite au départ de Thierry Bolloré. Une situation qui ne pouvait durer éternellement, le constructeur ayant besoin d'une nouvelle vision à sa tête et surtout, d'un patron qui sache redresser des comptes en difficultés depuis la fin chaotique du règne de Carlos Ghosn. L'inculpation de l'ex-président de Renault et de l'alliance avec Nissan a précipité les entreprises dans le rouge.
Le sauveur de Seat
À 52 ans, Luca De Meo a le profil du sauveur pour Renault. Le dirigeant italien a passé toute sa carrière dans le secteur automobile, où il a d'ailleurs débuté au sein du constructeur français (il est aussi francophile). Il a ensuite rejoint Toyota, puis Fiat et finalement Volkswagen en 2015. Il hérite d'une mission presque impossible : sauver la marque espagnole du déclin. Patron de Seat depuis 2015, il a su redonner ses lettres de noblesse au constructeur, en renouant avec les bénéfices (254 millions d'euros en 2018, +33%).
Il a également dépoussiéré la gamme avec une cadence infernale de nouveaux modèles : un tous les six mois. Luca de Meo a aussi misé sur la montée en gamme afin de séduire les jeunes conducteurs, ainsi que sur l'automobile électrique. De plus, sa fibre sociale ainsi qu'un certain humour devraient l'aider à s'installer plus facilement à la tête de Renault, dont il sera le premier directeur général étranger.
Il a également dépoussiéré la gamme avec une cadence infernale de nouveaux modèles : un tous les six mois. Luca de Meo a aussi misé sur la montée en gamme afin de séduire les jeunes conducteurs, ainsi que sur l'automobile électrique. De plus, sa fibre sociale ainsi qu'un certain humour devraient l'aider à s'installer plus facilement à la tête de Renault, dont il sera le premier directeur général étranger.