Pour cette année, les cadres français ont bénéficié d'une augmentation de leurs salaires de 2,5% en moyenne, contre 2,2% chez les non-cadres. Un résultat à rapprocher de l'inflation mesurée sur l'année précédente, qui s'établissait à 1,03%. Globalement, les salaires sont donc à la hausse, et il n'y a pas de raison pour que cela s'arrête en si bon chemin. Plusieurs mesures mises en œuvre par le gouvernement vont permettre d'améliorer la feuille de paie, comme la suppression de la cotisation salariale d'assurance-maladie (0,75%) et la suppression complète (à partir du 1er octobre) de la cotisation salariale d'assurance chômage.
Les bonus et les commissions, qui permettent de mettre du beurre dans les épinards notamment chez les cadres, accusent en revanche une baisse par rapport à 2017, comprise entre 6 à 8%. Il faut dire que ces éléments de rémunération variable ont connu une progression particulièrement forte l'an dernier. Deloitte relève que ces bonus peuvent peser lourd dans le salaire de base : de 8% à 28% en fonction des performances des salariés.
Au delà des augmentations générales, les entreprises font souvent le choix d'augmenter leurs salariés de manière individuelle ; cela leur permet de fidéliser un collaborateur performant. C'est d'autant plus vrai dans les entreprises de petite taille qui n'ont pas nécessairement les moyens de rehausser les rémunérations pour tous. Ces augmentations individuelles pèsent entre la moitié et les deux tiers des budgets consacrés aux hausses de salaires ; 44% des non-cadres en sont bénéficiaires cette année, pour 63% des cadres.
Les bonus et les commissions, qui permettent de mettre du beurre dans les épinards notamment chez les cadres, accusent en revanche une baisse par rapport à 2017, comprise entre 6 à 8%. Il faut dire que ces éléments de rémunération variable ont connu une progression particulièrement forte l'an dernier. Deloitte relève que ces bonus peuvent peser lourd dans le salaire de base : de 8% à 28% en fonction des performances des salariés.
Au delà des augmentations générales, les entreprises font souvent le choix d'augmenter leurs salariés de manière individuelle ; cela leur permet de fidéliser un collaborateur performant. C'est d'autant plus vrai dans les entreprises de petite taille qui n'ont pas nécessairement les moyens de rehausser les rémunérations pour tous. Ces augmentations individuelles pèsent entre la moitié et les deux tiers des budgets consacrés aux hausses de salaires ; 44% des non-cadres en sont bénéficiaires cette année, pour 63% des cadres.