L’auteur du rapport, Philippe Laurent, président du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) et maire UDI de Sceaux, a relevé que les agents des administrations travaillaient en moyenne 15 jours de moins que les salariés du secteur privé. Il pointe la « faiblesse » du management public, qui n’a pas su profiter du passage aux 35 heures pour revoir l’organisation du temps de travail.
Philippe Laurent veut « mettre fin au maintien de régimes dérogatoires à la base légale de 1.607 heures et à l'attribution de jours d'absence dépourvus de base légale » au travers de 34 recommandations. L’objectif est en fait de pousser les fonctionnaires à « rattraper » les heures perdues, ce qui éviterait de creuser les finances publiques.
L’auteur rapporte également des irrégularités dans l’octroi de jours de congés sans raison valable. Le mécanisme du compte épargne temps est aussi pointé du doigt : dans certains secteurs comme dans les hôpitaux ou la police, l’État doit immobiliser entre 3 à 4 milliards d’euros… Une somme qui commence à ressembler à une dette. Ce rapport n’a pas encore vraiment produit tous ses effets, au vu de l’actualité sociale du moment. Mais il pourrait bien provoquer quelques remous à plus long terme.
Philippe Laurent veut « mettre fin au maintien de régimes dérogatoires à la base légale de 1.607 heures et à l'attribution de jours d'absence dépourvus de base légale » au travers de 34 recommandations. L’objectif est en fait de pousser les fonctionnaires à « rattraper » les heures perdues, ce qui éviterait de creuser les finances publiques.
L’auteur rapporte également des irrégularités dans l’octroi de jours de congés sans raison valable. Le mécanisme du compte épargne temps est aussi pointé du doigt : dans certains secteurs comme dans les hôpitaux ou la police, l’État doit immobiliser entre 3 à 4 milliards d’euros… Une somme qui commence à ressembler à une dette. Ce rapport n’a pas encore vraiment produit tous ses effets, au vu de l’actualité sociale du moment. Mais il pourrait bien provoquer quelques remous à plus long terme.