Le taux de prélèvements obligatoires représente 45,9% du PIB en France, contre 38,8% en Allemagne. Sur le papier, ces taux ne semblent pas présenter de différence si importante, mais quand on les rapporte aux sommes en jeu, cela donne le tournis. Les entreprises françaises paient ainsi 185 milliards d'euros de plus que leurs homologues allemandes. C'est autant d'argent en moins pour investir, embaucher et croître, en bref la compétitivité des entreprises tricolores en souffrent.
Pour calculer ces sommes, Coe-Rexecode a pris en compte la taxe sur les salaires, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, l'impôt foncier, les différentes cotisations sociales versées par les employeurs. Toutes choses qui participent aussi du financement du modèle social plus généreux de la France. Notons toutefois que si les crédits d'impôt sont des dispositifs fréquents de ce côté-ci du Rhin, ils n'existent pour ainsi dire pas du tout en Allemagne. Globalement, les cotisations sociales sont à la charge des entreprises en France, alors qu'en Allemagne ce sont les salariés qui en ont la charge.
L'impôt sur les sociétés, souvent sous les feux de l'actualité, ne présente pas d'écart si important entre les entreprises des deux pays (7 milliards d'euros). Ce n'est pas le cas en revanche des cotisations sociales qui représentent une différence de 106 milliards, tandis que les impôts sur les salaires pèsent pour 37 milliards de plus pour les sociétés françaises. L'impôt foncier représente lui un écart de 33 milliards d'euros.
Pour calculer ces sommes, Coe-Rexecode a pris en compte la taxe sur les salaires, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises, l'impôt foncier, les différentes cotisations sociales versées par les employeurs. Toutes choses qui participent aussi du financement du modèle social plus généreux de la France. Notons toutefois que si les crédits d'impôt sont des dispositifs fréquents de ce côté-ci du Rhin, ils n'existent pour ainsi dire pas du tout en Allemagne. Globalement, les cotisations sociales sont à la charge des entreprises en France, alors qu'en Allemagne ce sont les salariés qui en ont la charge.
L'impôt sur les sociétés, souvent sous les feux de l'actualité, ne présente pas d'écart si important entre les entreprises des deux pays (7 milliards d'euros). Ce n'est pas le cas en revanche des cotisations sociales qui représentent une différence de 106 milliards, tandis que les impôts sur les salaires pèsent pour 37 milliards de plus pour les sociétés françaises. L'impôt foncier représente lui un écart de 33 milliards d'euros.