Entreprise
© Shutterstock/EconomieMatin
Cette ville flottante a été construite sur les chantiers navals de Saint-Nazaire. Une gageure, quand on sait qu'en 2012, les syndicats de l'entreprise réclamaient de l'État une nationalisation et que des milliers d'emplois étaient menacés de disparition !
Entre temps, l'État a effectivement fait sa part du marché en injectant de l'argent dans l'affaire — il en possède un tiers du capital. Mais les salariés ont aussi accepté d'augmenter le temps de travail, qui pourrait s'allonger encore selon les termes de la loi El Khomri : jusqu'à 60 heures par semaine. Ce ne sera pas inutile pour les chantiers navals, qui font face à un carnet de commandes qui déborde.
STX France, filiale hexagonale du géant sud-coréen et administrateur du site de Saint-Nazaire, a indiqué qu'il ne pouvait plus prendre de commandes avant 2020 : en quatre ans, les chantiers doivent en effet produire huit paquebots. Le travail est tel que STX France pourrait… délocaliser une partie de la production : le site est trop petit.
Entre temps, l'État a effectivement fait sa part du marché en injectant de l'argent dans l'affaire — il en possède un tiers du capital. Mais les salariés ont aussi accepté d'augmenter le temps de travail, qui pourrait s'allonger encore selon les termes de la loi El Khomri : jusqu'à 60 heures par semaine. Ce ne sera pas inutile pour les chantiers navals, qui font face à un carnet de commandes qui déborde.
STX France, filiale hexagonale du géant sud-coréen et administrateur du site de Saint-Nazaire, a indiqué qu'il ne pouvait plus prendre de commandes avant 2020 : en quatre ans, les chantiers doivent en effet produire huit paquebots. Le travail est tel que STX France pourrait… délocaliser une partie de la production : le site est trop petit.
