Les autorités japonaises voudraient que les salariés découvrent les joies du télétravail, dans l'optique de désengorger les transports publics de Tokyo. Dans trois ans, la ville accueillera les Jeux olympiques en 2020. Pas question de voir les touristes et les amateurs des JO s'entasser aux heures de pointe dans des métros déjà pris d'assaut par les employés. C'est pourquoi une opération de sensibilisation a été organisée lundi 24 juillet pour inciter ces salariés à ne pas emprunter les transports en commun.
L'opération n'a pas été couronnée de succès. Sur les 900 entreprises inscrites pour l'initiative, seuls 60 000 employés ont joué le jeu. Une goutte d'eau dans l'océan des millions de voyageurs qui, le matin et le soir, s'entassent dans les trains et les métros de la grouillante métropole japonaise qui compte 35 millions de résidents. Cette expérimentation, qui se déroulera aussi l'année prochaine et l'année suivante, est un début selon un des responsables gouvernementaux qui s'en explique à l'AFP. Une poignée de journées de sensibilisation n'est sans doute pas suffisante pour faire s'intéresser des employés à une pratique très méconnue.
Le Japon est l'un des pays où le présentéisme est le plus important. Le burn out y fait des ravages : un rapport de 2016 indiquait ainsi qu'un Japonais sur cinq pouvait mourir au travail ! Certains employés n'hésitent pas à abattre plus de 80 heures supplémentaires chaque mois. Au delà, on parle de surmenage. L'expression « mort par excès de travail » porte un nom en japonais : « karoshi ».
L'opération n'a pas été couronnée de succès. Sur les 900 entreprises inscrites pour l'initiative, seuls 60 000 employés ont joué le jeu. Une goutte d'eau dans l'océan des millions de voyageurs qui, le matin et le soir, s'entassent dans les trains et les métros de la grouillante métropole japonaise qui compte 35 millions de résidents. Cette expérimentation, qui se déroulera aussi l'année prochaine et l'année suivante, est un début selon un des responsables gouvernementaux qui s'en explique à l'AFP. Une poignée de journées de sensibilisation n'est sans doute pas suffisante pour faire s'intéresser des employés à une pratique très méconnue.
Le Japon est l'un des pays où le présentéisme est le plus important. Le burn out y fait des ravages : un rapport de 2016 indiquait ainsi qu'un Japonais sur cinq pouvait mourir au travail ! Certains employés n'hésitent pas à abattre plus de 80 heures supplémentaires chaque mois. Au delà, on parle de surmenage. L'expression « mort par excès de travail » porte un nom en japonais : « karoshi ».