Coup dur pour le secteur de la distribution de prêt-à-porter. Les coupes claires décidées par Happychic, détenu par la famille Mulliez (Auchan), vont sérieusement réduire les effectifs du groupe et le périmètre de l’entreprise. Ce plan de transformation est la conséquence de la baisse de l’activité de 10%, avec des ventes en recul depuis plusieurs années. Le projet d’Happychic est de fusionner Brice avec Jules qui opéreront sous un nouveau nom. La fermeture des 88 boutiques, dont une grosse partie sera assumée par la seule marque Brice, se déroulera sur les trois prochaines années. Un dépôt basé au Mans (Sarthe) va également fermer d’ici l’année prochaine.
Les difficultés du groupe Happychic ont plusieurs sources. Le commerce en ligne continue de grignoter des parts de marché sur le commerce de détail traditionnel, tandis que les consommateurs sont plus soucieux de leurs deniers : le budget consacré à l’habillement a ainsi reculé ces dernières années. Et puis il y a l’arrivée des magasins d’usine et les enseignes à bas coût qui fragilisent l’activité des boutiques traditionnelles. Sans oublier des géants qui lorgnent le marché français à l’instar d’Amazon...
Ce plan de transformation n’a en tout cas pas surpris Muriel Pénicaud. La ministre du Travail a estimé sur RTL qu’on ne pouvait pas « garder les métiers du passé » : « On ne peut pas garder la bougie quand l'électricité arrive », a-t-elle illustré. En appelant à accompagner la transformation dans le secteur de la distribution. « L’e-commerce, c'est moins de magasins mais plus de logistique et de transport. C’est ça qu'on doit accompagner », a-t-elle aussi indiqué.
Les difficultés du groupe Happychic ont plusieurs sources. Le commerce en ligne continue de grignoter des parts de marché sur le commerce de détail traditionnel, tandis que les consommateurs sont plus soucieux de leurs deniers : le budget consacré à l’habillement a ainsi reculé ces dernières années. Et puis il y a l’arrivée des magasins d’usine et les enseignes à bas coût qui fragilisent l’activité des boutiques traditionnelles. Sans oublier des géants qui lorgnent le marché français à l’instar d’Amazon...
Ce plan de transformation n’a en tout cas pas surpris Muriel Pénicaud. La ministre du Travail a estimé sur RTL qu’on ne pouvait pas « garder les métiers du passé » : « On ne peut pas garder la bougie quand l'électricité arrive », a-t-elle illustré. En appelant à accompagner la transformation dans le secteur de la distribution. « L’e-commerce, c'est moins de magasins mais plus de logistique et de transport. C’est ça qu'on doit accompagner », a-t-elle aussi indiqué.