L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) a fait les comptes, et ils sont plutôt positifs pour le pouvoir d’achat des Français. L’organisme prévoit ainsi une hausse de 850 euros en moyenne pour chaque Français, ce qui représente une progression de 2,5% par rapport à 2018. Il s’agit là de la hausse de pouvoir d’achat la plus forte depuis 2007, l’époque où Nicolas Sarkozy met en place la désacralisation des heures supplémentaires. Cette augmentation devrait en tout cas peser de tout son poids dans la croissance cette année, puisqu’elle représentera 0,5 point de PIB en 2019 sur une croissance prévue de 1,5%. Rappelons que le gouvernement prévoit une croissance de 1,4% cette année.
Sur ces 850 euros, plus de la moitié (440 euros) est le fait des mesures prises dans l’urgence en fin d’année dernière, pour répondre aux revendications sur le pouvoir d’achat des « gilets jaunes » : suspension de la taxe carbone, prime d’activité revalorisée, défiscalisation et désocialisation des heures supplémentaires, baisse de la CSG pour certains retraités… Un peu plus de 10 milliards d’euros ont ainsi été réinjectés dans la poche des Français. À cela s’ajoute la prime exceptionnelle versée par des milliers d’entreprises à leurs salariés.
En dehors de ces mesures d’urgence, l’OFCE prend en compte aussi la réduction de la taxe d’habitation ainsi que la baisse des cotisations salariales, deux dispositifs prévus de longue date. Tous les Français ne seront pas plus riches de 850 euros puisqu’il s’agit d’une moyenne. Mais ce qui est sûr, c’est que ce pouvoir d’achat supplémentaire servira d’abord à la consommation, qui devrait progresser de 1,6% ; l’épargne aussi va en profiter, avec un taux qui va s’établir à 15,1% en moyenne (+0,8 point).
Sur ces 850 euros, plus de la moitié (440 euros) est le fait des mesures prises dans l’urgence en fin d’année dernière, pour répondre aux revendications sur le pouvoir d’achat des « gilets jaunes » : suspension de la taxe carbone, prime d’activité revalorisée, défiscalisation et désocialisation des heures supplémentaires, baisse de la CSG pour certains retraités… Un peu plus de 10 milliards d’euros ont ainsi été réinjectés dans la poche des Français. À cela s’ajoute la prime exceptionnelle versée par des milliers d’entreprises à leurs salariés.
En dehors de ces mesures d’urgence, l’OFCE prend en compte aussi la réduction de la taxe d’habitation ainsi que la baisse des cotisations salariales, deux dispositifs prévus de longue date. Tous les Français ne seront pas plus riches de 850 euros puisqu’il s’agit d’une moyenne. Mais ce qui est sûr, c’est que ce pouvoir d’achat supplémentaire servira d’abord à la consommation, qui devrait progresser de 1,6% ; l’épargne aussi va en profiter, avec un taux qui va s’établir à 15,1% en moyenne (+0,8 point).