Les dirigeants d’entreprises qui n’accueillent plus d’alternants disent avoir arrêté par manque de temps
Si bon nombre de dirigeants d’entreprises sont réticents à recruter un apprenti ou un jeune en contrat de professionnalisation, c’est surtout parce qu’ils sont déjà très chargés dans leur travail et n’ont pas le temps de s’occuper en plus de la formation d’un jeune. Le manque de temps pour former un alternant et contrôler son travail constitue en effet le premier frein à leur recrutement (de l’aveu de 53% des dirigeants d’entreprises), devant le manque de candidats pour le secteur d’activité ou le type de métier (39%) et le rythme d’alternance, qui peut ne pas être compatible avec le rythme de travail dans le secteur en question (28%), nous apprend un sondage Opinionway pour Indeed.
Les dirigeants d’entreprises qui ont déjà accueilli des alternants se sentent en revanche mieux armés. Le même sondage nous apprend que 92% de ces dirigeants disent aujourd’hui avoir les moyens de bien accompagner un alternant, et 25% des dirigeants estiment qu’ils pourraient améliorer l’accueil des alternants. En revanche, ceux qui ont accueilli un alternant par le passé mais n’en accueillent pas aujourd’hui estiment qu’ils n’ont plus suffisamment (30%) voire pas du tout (17%) les moyens de bien accueillir un alternant.
Les dirigeants d’entreprises qui ont déjà accueilli des alternants se sentent en revanche mieux armés. Le même sondage nous apprend que 92% de ces dirigeants disent aujourd’hui avoir les moyens de bien accompagner un alternant, et 25% des dirigeants estiment qu’ils pourraient améliorer l’accueil des alternants. En revanche, ceux qui ont accueilli un alternant par le passé mais n’en accueillent pas aujourd’hui estiment qu’ils n’ont plus suffisamment (30%) voire pas du tout (17%) les moyens de bien accueillir un alternant.
Seul 1 dirigeant sur 2 estime que l’alternance est une méthode efficace de pré-recrutement
Ce sondage confirme par ailleurs le rôle de l’alternance en tant qu’outil de pré-recrutement. En effet, 92% des entreprises recrutant des alternants offrent en principe un CDI à la fin du contrat d’alternance, et 21% d’entre elles en offrent même systématiquement un. Interrogés sur l’utilité du recours à l’alternance pour leur entreprise, les dirigeants sont en revanche plus partagés : seuls 52% des recruteurs pensent que l’alternance permet de garder les savoir-faire transmis au sein de l’entreprise, seuls 48% pensent que cela constitue une méthode efficace de pré-recrutement, et seuls 37% pensent que cela permet de former les apprenants aux attentes spécifiques de l’entreprise.
Du côté des jeunes, l’envie d’être recrutés en CDI reste majoritaire, mais elle n’est pas totale : le sondage montre que 73% des anciens alternants ont eu envie d’être embauchés en CDI par l’entreprise accueillante à l’issue du contrat.
Du côté des jeunes, l’envie d’être recrutés en CDI reste majoritaire, mais elle n’est pas totale : le sondage montre que 73% des anciens alternants ont eu envie d’être embauchés en CDI par l’entreprise accueillante à l’issue du contrat.