Rendre obligatoire la sensibilisation aux risques professionnels des nouveaux embauchés
Alors que l’épidémie de Covid-19 recule et que l’activité connaît un rebond impressionnant, les pouvoirs publics entendent agir davantage sur les accidents du travail. En effet, après avoir diminué chaque année dans les années 2000, depuis 2010 le nombre d’accidents du travail comptabilisés chaque année semble avoir atteint un plancher. Et le bilan est lourd : 540.000 accidents du travail, dont 550 mortels, ont été recensés en 2020. Et encore, ce chiffre ne comprend pas les accidents de la route.
Alors, que contient le Plan pour la prévention des accidents graves et mortels, que vient de dévoiler le ministère du Travail ? Le gouvernement entend tout d’abord rendre obligatoire la sensibilisation aux risques professionnels des nouveaux embauchés. Les statistiques montrent que près de 15% des accidents graves et mortels surviennent au cours des trois premiers mois suivant l’embauche, et un quart des accidents du travail concerne des salariés ayant moins d’un an d’ancienneté dans l’entreprise. « Plus que l’âge, c’est l’absence d’ancienneté sur le poste qui est le facteur déterminant de la sursinistralité », fait valoir le ministère. Un système de « parrainage » ou de « référent » pour chaque nouvel embauché sera donc mis en place. Dans la même veine, sur les chantiers, les nouvelles recrues porteront un équipement de protection individuelle (EPI) de couleur distincte, à l’instar du macaron d’identification du jeune conducteur.
Alors, que contient le Plan pour la prévention des accidents graves et mortels, que vient de dévoiler le ministère du Travail ? Le gouvernement entend tout d’abord rendre obligatoire la sensibilisation aux risques professionnels des nouveaux embauchés. Les statistiques montrent que près de 15% des accidents graves et mortels surviennent au cours des trois premiers mois suivant l’embauche, et un quart des accidents du travail concerne des salariés ayant moins d’un an d’ancienneté dans l’entreprise. « Plus que l’âge, c’est l’absence d’ancienneté sur le poste qui est le facteur déterminant de la sursinistralité », fait valoir le ministère. Un système de « parrainage » ou de « référent » pour chaque nouvel embauché sera donc mis en place. Dans la même veine, sur les chantiers, les nouvelles recrues porteront un équipement de protection individuelle (EPI) de couleur distincte, à l’instar du macaron d’identification du jeune conducteur.
Une attention renforcée vis-à-vis des TPE-PME et des intérimaires
Une autre cible prioritaire de ce Plan sont les TPE et les PME. En effet, les petites entreprises ont souvent moins de ressources à consacrer à la prévention, et c’est au sein de ces entreprises que survient une part importante d’accidents. Les statistiques montrent que les accidents graves et mortels des très petites et moyennes entreprises représentent 26% des accidents totaux, alors même que leur population salariée représente seulement 18%.
Un dernier volet du Plan consiste à veiller au respect du droit dont disposent depuis peu les intérimaires, à savoir le droit d’être suivis par le service de prévention et de santé au travail de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. À cette fin, les entreprises de travail temporaire doivent conclure des conventions avec les entreprises auxquelles elles fournissent des salariés.
Un dernier volet du Plan consiste à veiller au respect du droit dont disposent depuis peu les intérimaires, à savoir le droit d’être suivis par le service de prévention et de santé au travail de l’entreprise pour laquelle ils travaillent. À cette fin, les entreprises de travail temporaire doivent conclure des conventions avec les entreprises auxquelles elles fournissent des salariés.