Baisse continue
Avec une baisse de 0,4% du nombre de chômeurs en catégorie A (n'ayant pas du tout travaillé) entre juillet et septembre, la France dénombre 3,617 millions de personnes sans emploi (3,364 millions dans la seule métropole). Le recul représente 15 800 chômeurs de moins inscrits à Pôle Emploi sur le trimestre, une baisse équivalente avait été enregistrée au deuxième trimestre. Par rapport à l'année dernière sur la même période, le chômage a reculé de 2,4%.
Pour les chômeurs inscrits dans les catégories A, B et C, la baisse est plus sensible : -0,9% par rapport au deuxième trimestre, soit un total de 5,836 millions (-52 100 personnes). La principale difficulté dans ce troisième trimestre plutôt positif, c'est le chômage des moins de 25 ans : il a en effet progressé de 0,7% ; sur un an, le taux de chômage des jeunes dans les trois catégories recule tout de même de 0,8%, pour un total de 2,628 millions de personnes.
Pour les chômeurs inscrits dans les catégories A, B et C, la baisse est plus sensible : -0,9% par rapport au deuxième trimestre, soit un total de 5,836 millions (-52 100 personnes). La principale difficulté dans ce troisième trimestre plutôt positif, c'est le chômage des moins de 25 ans : il a en effet progressé de 0,7% ; sur un an, le taux de chômage des jeunes dans les trois catégories recule tout de même de 0,8%, pour un total de 2,628 millions de personnes.
Horizon possible
Ce résultat va participer à atteindre l'objectif du gouvernement, qui a promis d'arriver à un taux de chômage de 7% d'ici la fin du quinquennat, en 2022. Cet objectif demeure un « horizon possible », a déclaré Muriel Pénicaud, mais la ministre du Travail met en garde contre les « conditions macroéconomiques mondiales et européennes » qui pourraient amener « la récession en Europe et en France ».
L'environnement économique n'est effectivement guère favorable à l'activité, entre les conséquences du Brexit et les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. La croissance de la France, qui devrait tourner autour de 1,3% cette année, montre la résilience de l'économie tricolore par rapport à ses voisins. Mais jusqu'à quand ?
L'environnement économique n'est effectivement guère favorable à l'activité, entre les conséquences du Brexit et les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. La croissance de la France, qui devrait tourner autour de 1,3% cette année, montre la résilience de l'économie tricolore par rapport à ses voisins. Mais jusqu'à quand ?