De 2010 à 2013, les industriels du secteur se seraient en effet réunis pour augmenter les prix de leurs produits, afin de répercuter la hausse du prix de la pomme à l'époque. Une matière première dont la variation des coûts est difficile à intégrer dans le prix final de la conserve. D'après Le Monde, les marques Andros, Materne, Charles & Alice, Conserves France, Valade et Delis auraient tenu plusieurs réunions à cette époque pour s'entendre sur leurs prix. Une pratique bien sûr interdite par la législation sur la concurrence. Et qui pourraient coûter cher aux industriels impliqués.
L'Autorité de la concurrence a ouvert une enquête sur le sujet dès 2015, évoquant alors un « soupçon de cartel » au sein d'entreprises ayant mis en œuvre des « pratiques anticoncurrentielles ». Les enquêteurs n'avaient cependant donné aucun nom ; on sait désormais qu'il s'agissait des industriels de la compote. L'Autorité aurait été aiguillé par Coroos, un groupe néerlandais à l'origine des premières révélations selon le quotidien du soir. En échange, l'entreprise cherche à obtenir la clémence du régulateur.
Au printemps 2018, l'Autorité aurait mis sur la table un projet de transaction avec une amende moins forte. Mais il fallait la signature des deux tiers des entreprises, un quota qui n'a visiblement pas été réuni. Les industriels rencontraient ce mercredi 10 juillet les enquêteurs afin de s'expliquer sur leurs pratiques. Il est probable qu'au terme de cette procédure, et si les faits sont avérés, que l'amende sera plus élevée.
L'Autorité de la concurrence a ouvert une enquête sur le sujet dès 2015, évoquant alors un « soupçon de cartel » au sein d'entreprises ayant mis en œuvre des « pratiques anticoncurrentielles ». Les enquêteurs n'avaient cependant donné aucun nom ; on sait désormais qu'il s'agissait des industriels de la compote. L'Autorité aurait été aiguillé par Coroos, un groupe néerlandais à l'origine des premières révélations selon le quotidien du soir. En échange, l'entreprise cherche à obtenir la clémence du régulateur.
Au printemps 2018, l'Autorité aurait mis sur la table un projet de transaction avec une amende moins forte. Mais il fallait la signature des deux tiers des entreprises, un quota qui n'a visiblement pas été réuni. Les industriels rencontraient ce mercredi 10 juillet les enquêteurs afin de s'expliquer sur leurs pratiques. Il est probable qu'au terme de cette procédure, et si les faits sont avérés, que l'amende sera plus élevée.