La mobilité des cadres en hausse

Cela se lit dans les chiffres de la mobilité, puisque sur les 3 000 cols blancs interrogés dans cette étude, 7% ont changé d’entreprise l’an dernier. C’est un point de plus par rapport à 2013. 21% des cadres ont évolué à l’interne (+3 points), avec un changement de poste à proprement parler pour 10% d’entre eux, ou un vrai changement dans le travail à accomplir (11%).

Cette mobilité retrouvée est un signe qui ne trompe pas : en passant d’une entreprise à une autre, ou en évoluant au sein même de leur entreprise, les cadres ont de nouveau confiance et prennent plus de risques. D’ailleurs, la part de ceux qui ont été renvoyés par leurs sociétés a reculé de 20%, tandis que la part des cadres qui sont partis d’eux même a grimpé de 52%. Deux cadres sur trois qui sont partis vers de meilleurs cieux ont échappé au chômage.

Les mouvements en interne obéissent un peu à la même logique : « une minorité de ces mobilités ont été vécues comme étant véritablement imposées par l'employeur avec des cadres déclarant être contraints de les accepter », explique l’Apec. De plus, les mouvements en interne font appel à des procédures « plus ou moins formelles » inscrites dans des processus « peu ouverts » d’où les RH sont exclues. Les cols blancs ont repris le pouvoir.