La marque survit à la faillite
La marque Thomas Cook ne disparaitra pas, malgré la faillite du tour-opérateur britannique. C'est le chinois Fosun qui s'empare de la célèbre marque de commerce pour un montant de 11 millions de livres (13 millions d'euros). Les comptes des réseaux sociaux de Thomas Cook tombent également dans l'escarcelle du groupe, ainsi que d'autres actifs et droits de propriété. Fosun justifie son choix en expliquant que Thomas Cook est une des marques de tourisme les plus connues, et pour cause : fondé il y a 178 ans, c'est le plus vieux voyagiste au monde.
Malgré cet âge avancé, Thomas Cook a échoué dans son ultime tentative de restructuration et faute d'argent, le groupe a été liquidé le 23 septembre. Depuis, le liquidateur public vend l'entreprise à la découpe : à Fosun la marque de commerce, à Hays Travel le réseau d'agences au Royaume-Uni, ce qui permettra au passage de sauver 2 500 emplois sur des effectifs de 9 000 employés outre Manche.
Malgré cet âge avancé, Thomas Cook a échoué dans son ultime tentative de restructuration et faute d'argent, le groupe a été liquidé le 23 septembre. Depuis, le liquidateur public vend l'entreprise à la découpe : à Fosun la marque de commerce, à Hays Travel le réseau d'agences au Royaume-Uni, ce qui permettra au passage de sauver 2 500 emplois sur des effectifs de 9 000 employés outre Manche.
Un géant du tourisme
Fosun n'est pas un inconnu dans la galaxie Thomas Cook. Le groupe chinois avait en effet l'intention de prendre une participation majoritaire dans l'activité de tour-opérateur de l'entreprise. Fosun est également propriétaire du Club Med : avec la marque Thomas Cook en sa possession, il affirme sa position de leader sur le marché du tourisme.
Pour ce qui concerne la situation française de Thomas Cook, c'est le tribunal de commerce de Nanterre qui devra se prononcer le 19 novembre sur les 20 dossiers de reprise de la filiale hexagonale. Elle possède en nom propre 174 agences de voyage et fait travailler 780 salariés.
Pour ce qui concerne la situation française de Thomas Cook, c'est le tribunal de commerce de Nanterre qui devra se prononcer le 19 novembre sur les 20 dossiers de reprise de la filiale hexagonale. Elle possède en nom propre 174 agences de voyage et fait travailler 780 salariés.