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Le gouvernement d'attendait à une croissance de 1,4% en 2020 : selon les dernières prévisions du ministère de l'Économie, la progression du PIB sera moins forte de 0,1 point, soit 1,3%. C'est sur cette base que va s'appuyer le projet de budget 2020, qui sera présenté le 25 septembre. En 2019, la croissance devrait s'établir à 1,4%, contre 1,7% l'année passée. Bercy met en avant plusieurs secteurs résilients de l'économie française : la baisse continue du chômage, la consommation des ménages, ou encore les investissements des entreprises. Malgré tout, ce sera insuffisant pour atteindre les 1,4% espérés.
Le déficit public sera lui de 2,2%, selon le ministère de l'Économie. Une baisse en trompe-l'œil par rapport au déficit enregistré en 2019, qui est de 3,1%. S'il est si élevé cette année, c'est en raison de la transformation du CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) en baisse pérenne des charges pour les entreprises. Si l'on met de côté cet élément exceptionnel, le déficit aurait stagné entre 2019 et 2020, alors que le gouvernement prévoyait 2% pour l'année prochaine. Le mouvement des « gilets jaunes » est passé par là : Emmanuel Macron s'est engagé à baisser l'impôt sur le revenu de 5 milliards d'euros, de réindexer les retraites sur l'inflation (1,5 milliard), et d'autres mesures encore.
Ces mesures coûtent cher au budget de l'État, qui n'a pas complètement trouvé comment les compenser malgré la suppression de niches fiscales, la baisse de certaines prestations sociales ou encore le décalage de la baisse de l'impôt sur les sociétés. La dette publique, de 98,8% en 2019, ne devrait ainsi « dégonfler » qu'à 98,7% en 2020. Les prélèvements vont également augmenter à 44% du PIB, contre 43,8% en 2019.
Le déficit public sera lui de 2,2%, selon le ministère de l'Économie. Une baisse en trompe-l'œil par rapport au déficit enregistré en 2019, qui est de 3,1%. S'il est si élevé cette année, c'est en raison de la transformation du CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) en baisse pérenne des charges pour les entreprises. Si l'on met de côté cet élément exceptionnel, le déficit aurait stagné entre 2019 et 2020, alors que le gouvernement prévoyait 2% pour l'année prochaine. Le mouvement des « gilets jaunes » est passé par là : Emmanuel Macron s'est engagé à baisser l'impôt sur le revenu de 5 milliards d'euros, de réindexer les retraites sur l'inflation (1,5 milliard), et d'autres mesures encore.
Ces mesures coûtent cher au budget de l'État, qui n'a pas complètement trouvé comment les compenser malgré la suppression de niches fiscales, la baisse de certaines prestations sociales ou encore le décalage de la baisse de l'impôt sur les sociétés. La dette publique, de 98,8% en 2019, ne devrait ainsi « dégonfler » qu'à 98,7% en 2020. Les prélèvements vont également augmenter à 44% du PIB, contre 43,8% en 2019.
