L’Insee explique que cette bonne tenue de la croissance française au deuxième trimestre est le fait de la hausse de la demande intérieure d’une part, mais aussi et surtout de la balance commerciale qui se redresse. Certes, le commerce extérieur reste toujours le point noir de l’économie hexagonale puisqu’il accuse un déficit de 48,1 milliards d’euros pour l’an dernier. Mais les entreprises ont tout de même exporté beaucoup durant le dernier trimestre.
Les exportations ont ainsi augmenté de 3,1%, après une baisse de 0,7% au premier trimestre. Les matériels de transport et autres produits industriels ont été particulièrement plébiscités sur les marchés extérieurs. Tandis que les achats de produits pétroliers raffinés ont reculé, alors que le reste des importations ont ralenti (0,2%, alors qu’au précédent trimestre la hausse des importations avait été de 1,2%).
La consommation des ménages est l’autre pilier de la croissance française. Elle a progressé de 0,3% au deuxième trimestre, soit 0,2 point de mieux que durant les trois premiers mois de l’année. Le marché immobilier pour les particuliers a connu une activité soutenue : 1,2% au premier trimestre, 1% au second. L’investissement des entreprises est lui aussi solide avec une croissance de 0,5%, après une progression de 2,1% au premier trimestre. Les prévisions de croissance pour 2017 annonce un taux annuel compris entre 1,4% et 1,6% : la France pourrait bien trouver la fourchette haute en fin d’année.