Dans ces conditions, la France devrait atteindre 1,8% de croissance en 2017, un chiffre en ligne avec les estimations du gouvernement. Au premier trimestre de l’année, la progression avait été de 0,5% : il ne manquer plus que 0,2% de croissance en fin d’année pour parvenir à l’objectif de l’exécutif, ce qui semble assez réaliste à ce point.
D’après l’Insee, ce sont les dépenses des ménages qui ont particulièrement contribué à l’essor de la croissance au troisième trimestre. Les consommateurs ont dépensé 0,5% de plus de services et de biens en tout genre, contre 0,3% au second trimestre. Les dépenses en énergie notamment ont bondi de 1,6% en raison des températures inférieures aux normales. Les achats de textile et de biens d’équipements ont également augmenté avec une hausse de 1,3% pour les biens fabriqués.
Les investissements des entreprises sont aussi en progression, de 0,5% dans le secteur de la construction (mais la hausse était de 1,2% au deuxième trimestre). L’investissement « acquis » sur l’ensemble de l’année va accélérer : 3,3% en 2017, contre 2,7% l’an dernier. Le gros point noir reste la balance du commerce extérieur qui, avec 48,1 milliards d’euros, pèse de 0,6 point de PIB.