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Pour la promotion 2013, l'étude annonce une perte du salaire annuel (hors primes) de 32 862 euros, alors qu'il était de 33 376 euros en 2011. Le secteur accuse donc une baisse de 1,5% en deux ans, et parmi les plus mal servis, les diplômés des écoles de commerce : le salaire annuel qu'on leur propose est de 33 182 euros, soit au même niveau qu'en 2007. Le niveau de chômage dans cette profession (autour des 10%) ne joue clairement pas en faveur des diplômés. La situation est bien plus favorable pour les entreprises.
La rigueur des salaires touche également les ingénieurs, qui touchent comme premiers émoluments annuels 32 809 euros — c'était 0,79% plus élevé en 2012. Le taux de chômage dans la promotion 2013 atteint 16%, contre 12,5% en 2011… Quand on ajoute à cela les crédits et la hausse continue des frais d'inscriptions, on comprend que ces jeunes diplômés cherchent à aller voir à l'étranger si l'herbe n'y est pas plus verte… et c'est effectivement souvent le cas.
Les salaires sont généralement plus importants (on évoque 3 000 euros de plus par an), sans compter une plus grande souplesse d'embauches. 11% des ingénieurs et 22% des managers font d'ailleurs ce choix après l'obtention de leurs diplômes.