Une initiative qui a un objectif : « engager un dialogue avec l’entreprise pour l’inciter à mettre en œuvre des actions de prévention et à réduire certains facteurs de risque liés au travail », selon le communiqué de l'Assurance maladie. Cette expérimentation concerne cinq entreprises réparties à Amiens, Bourg-en-Bresse, Marseille, Grenoble et sur la Côte d'opale, aux effectifs de 200 salariés et plus, et qui présentent des taux d'absentéisme de 20%. Le nombre d'heures d'arrêts de travail y est quatre fois plus important que celui constaté dans d'autres entreprises du même secteur et de la même région.
La CPAM ne livre que les données liées aux lombalgies, aux troubles musculo-squelettiques et aux troubles psycho-sociaux. Ces informations statistiques sont partagées de manière anonyme, les effectifs (200 salariés et plus) ne permettant pas aux employeurs de relier un salarié spécifique à un arrêt du travail. Le traitement de ces données, autorisé par le Code de la Sécurité sociale, a reçu le feu vert des partenaires sociaux. Ces garde-fous en place, l'Assurance maladie espère bien aider les entreprises concernées à revoir leur système de prévention.
Six mois après cette expérimentation, la CPAM vérifiera si des actions ont été mises en place dans ces entreprises pour réduire l'absentéisme des salariés. Par ailleurs, le dispositif pourrait s'étendre à d'autres sociétés, après évaluation par la Sécurité sociale. Toujours sous le sceau de l'anonymat.
La CPAM ne livre que les données liées aux lombalgies, aux troubles musculo-squelettiques et aux troubles psycho-sociaux. Ces informations statistiques sont partagées de manière anonyme, les effectifs (200 salariés et plus) ne permettant pas aux employeurs de relier un salarié spécifique à un arrêt du travail. Le traitement de ces données, autorisé par le Code de la Sécurité sociale, a reçu le feu vert des partenaires sociaux. Ces garde-fous en place, l'Assurance maladie espère bien aider les entreprises concernées à revoir leur système de prévention.
Six mois après cette expérimentation, la CPAM vérifiera si des actions ont été mises en place dans ces entreprises pour réduire l'absentéisme des salariés. Par ailleurs, le dispositif pourrait s'étendre à d'autres sociétés, après évaluation par la Sécurité sociale. Toujours sous le sceau de l'anonymat.