Taxes, impôts, cotisations diverses et variées… Tous ces prélèvements reviennent de plus en plus cher dans le portefeuille des Français — c’est d’ailleurs, en grande partie, la raison du soulèvement des « gilets jaunes ». Eurostat a calculé que la France avait en 2017 le plus haut niveau de taxation en Europe et ce, pour la troisième année consécutive. Les recettes fiscales en tout genre pèsent l’équivalent de 48,4% du PIB, alors qu’elles sont de 47,3% en Belgique et de 46,5% au Danemark. Pire encore : le poids des taxes et des impôts a augmenté l’an dernier, de 0,7 point. La France se positionne à la cinquième place des pays où les recettes fiscales ont le plus augmenté, derrière Chypre, le Luxembourg, la Slovaquie et Malte.
En moyenne dans l’Union européenne, les recettes fiscales pèsent 40,2% du PIB, ce qui représente une hausse de 0,3 point par rapport 2016. Elles ont augmenté dans quinze pays, et baissé dans treize (dont l’Estonie et la Roumanie). C’est en Irlande où la pression fiscale est la plus légère avec un taux de 23,5% seulement. Nul doute que beaucoup de contribuables rêveraient d’un tel prélèvement… Les Français peuvent toutefois se consoler en se disant que l’impôt sur le revenu et sur le patrimoine pèse moins lourd dans l’Hexagone que dans la moyenne européenne.
Si la France prend une fois encore la première place de ce classement singulier, c’est en raison du poids des cotisations sociales : elles représentent en effet 18,8% du PIB, alors que la moyenne européenne est de 13,3%. Le gouvernement de son côté a assuré que le niveau des prélèvements allait baisser en 2018 : de 45,3% l’an dernier, il passera à 45% cette année puis 44,2% en 2019. Mais l’exécutif utilise une autre méthode de calcul qu’Eurostat…
En moyenne dans l’Union européenne, les recettes fiscales pèsent 40,2% du PIB, ce qui représente une hausse de 0,3 point par rapport 2016. Elles ont augmenté dans quinze pays, et baissé dans treize (dont l’Estonie et la Roumanie). C’est en Irlande où la pression fiscale est la plus légère avec un taux de 23,5% seulement. Nul doute que beaucoup de contribuables rêveraient d’un tel prélèvement… Les Français peuvent toutefois se consoler en se disant que l’impôt sur le revenu et sur le patrimoine pèse moins lourd dans l’Hexagone que dans la moyenne européenne.
Si la France prend une fois encore la première place de ce classement singulier, c’est en raison du poids des cotisations sociales : elles représentent en effet 18,8% du PIB, alors que la moyenne européenne est de 13,3%. Le gouvernement de son côté a assuré que le niveau des prélèvements allait baisser en 2018 : de 45,3% l’an dernier, il passera à 45% cette année puis 44,2% en 2019. Mais l’exécutif utilise une autre méthode de calcul qu’Eurostat…