Importante transaction
Selon des informations de l'AFP et de l'agence Bloomberg, le groupe LVMH aurait déposé une offre début octobre auprès de la direction de Tiffany pour une acquisition. Les discussions n'en sont qu'à leur commencement, mais du côté du joaillier américain, la proposition semble intéresser puisque l'entreprise a mandaté plusieurs banques américaines pour étudier ce projet. Les deux sociétés n'ont pas voulu communiquer pour l'instant sur ce qui serait la plus importante opération d'achat de LVMH.
Créé en 1837, Tiffany est devenu un poids lourd de la joaillerie et de la bijouterie. Le groupe, en Bourse depuis 1987, a atteint une valorisation de près de 12 milliards de dollars. Son chiffre d'affaires a atteint 4,4 milliards durant son dernier exercice. L'entreprise emploie 14 000 personnes. LVMH s'attaque donc à une montagne, mais le géant français du luxe a lui aussi les reins solides.
Créé en 1837, Tiffany est devenu un poids lourd de la joaillerie et de la bijouterie. Le groupe, en Bourse depuis 1987, a atteint une valorisation de près de 12 milliards de dollars. Son chiffre d'affaires a atteint 4,4 milliards durant son dernier exercice. L'entreprise emploie 14 000 personnes. LVMH s'attaque donc à une montagne, mais le géant français du luxe a lui aussi les reins solides.
Position renforcée dans la bijouterie
À la tête de plusieurs grandes marques de la mode, du vin, des spiritueux, des cosmétiques, LVMH est également présent dans le secteur de la joaillerie avec sa marque Bulgari, acquise en 2011 pour 5,2 milliards de dollars. Avec Tiffany en poche, l'entreprise de Bernard Arnault pourrait concurrencer le suisse Richemont, qui possède Cartier et Van Cleef & Arpels.
Le secteur de la bijouterie de luxe essuie des difficultés suite aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Les clients chinois en particulier voient leur pouvoir d'achat baisser. Par ailleurs, le dollar fort représente aussi une difficulté pour l'exportation de produits américains dont les prix enchérissent mécaniquement.
Le secteur de la bijouterie de luxe essuie des difficultés suite aux tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Les clients chinois en particulier voient leur pouvoir d'achat baisser. Par ailleurs, le dollar fort représente aussi une difficulté pour l'exportation de produits américains dont les prix enchérissent mécaniquement.