Les salariés ont été au rendez-vous
En France, les sociétés cotées ont de nouveau été généreuses avec leurs salariés. Au cours de l’année 2019, 36 sociétés du SBF120 ont réalisé un total de 40 opérations, qu’il s’agisse d’augmentations de capital réservées aux salariés ou de cessions d’actions. Le volume de ces opérations s’est élevé à 3,40 milliards d’euros, ce qui est très proche du record de 2018 (3,48 milliards d’euros), ont calculé les spécialistes du cabinet Eres. Et les salariés ont été au rendez-vous : les premiers taux de participation aux opérations sont supérieurs aux années passées.
Comme on pouvait s’y attendre, les sociétés qui font le choix de mettre en place des dispositifs d’actionnariat salarié affichent également de bonnes performances dans d’autres domaines. Ainsi, les actions souscrites dans le cadre des opérations d’actionnariat salarié affichent un niveau de performance particulièrement élevé. Les spécialistes d’Eres ont calculé que pour une détention de 5 ans, l’actionnaire salarié ayant souscrit des actions de son entreprise entre 2006 et 2014 a été gagnant dans 81% des cas grâce à la décote. S‘il a en plus bénéficié d’un abondement de 100%, le pourcentage d’opérations gagnantes grimpe à 93%.
Comme on pouvait s’y attendre, les sociétés qui font le choix de mettre en place des dispositifs d’actionnariat salarié affichent également de bonnes performances dans d’autres domaines. Ainsi, les actions souscrites dans le cadre des opérations d’actionnariat salarié affichent un niveau de performance particulièrement élevé. Les spécialistes d’Eres ont calculé que pour une détention de 5 ans, l’actionnaire salarié ayant souscrit des actions de son entreprise entre 2006 et 2014 a été gagnant dans 81% des cas grâce à la décote. S‘il a en plus bénéficié d’un abondement de 100%, le pourcentage d’opérations gagnantes grimpe à 93%.
L’actionnariat salarié rime avec un turnover moins important
Autre enseignement, et non des moindres : les entreprises ayant une très forte culture d’actionnariat salarié semblent valoriser d’avantage leur capital humain. En effet, leur taux de départs volontaires est inférieur à celui des entreprises à très faible culture d’actionnariat salarié (7,2% contre 9,7%), et leur taux de licenciement est également inferieur (3% contre 5,3%).
Enfin, les entreprises à très forte culture d’actionnariat salarié se distinguent par de meilleurs résultats en matière de contribution environnementale nette.
Enfin, les entreprises à très forte culture d’actionnariat salarié se distinguent par de meilleurs résultats en matière de contribution environnementale nette.