Une hausse sensible des montants versés
En 2023, les entreprises françaises ont versé en moyenne 1.681 euros par salarié au titre de l'intéressement et de la participation, a calculé Amundi, la branche du groupe Crédit Agricole dédiée à la gestion d’actifs. Cette somme représente une hausse de 3,7% par rapport à 2022, où les montants avaient déjà connu une augmentation impressionnante de 30%. Cette hausse en 2022 était due à l'augmentation des profits des grandes entreprises et à l'inflation, incitant certaines entreprises à compléter les salaires par d'autres formes de rémunération.
Toujours selon les informations d’Amundi, le nombre de salariés bénéficiant de ces montants a également augmenté, avec une croissance de 3,5%. Ainsi, davantage d'entreprises ont choisi de distribuer plus, et à un plus grand nombre de salariés.
Toujours selon les informations d’Amundi, le nombre de salariés bénéficiant de ces montants a également augmenté, avec une croissance de 3,5%. Ainsi, davantage d'entreprises ont choisi de distribuer plus, et à un plus grand nombre de salariés.
Intéressement, participation : deux tiers des bénéficiaires préfèrent épargner sur longue période
Les statistiques compilées par Amundi montrent par ailleurs que seuls 30% des salariés ont choisi de recevoir un versement immédiat de ces montants. La majorité préfère réinvestir cette somme, ce qui leur offre des avantages tels que des contributions supplémentaires de la part de leur entreprise ou des avantages fiscaux.
Ces chiffres, déjà en hausse depuis la loi Pacte, devraient continuer à augmenter. Une loi sur le « partage de la valeur » au sein des entreprises est actuellement en discussion au parlement. Elle vise à étendre des dispositifs tels que l'intéressement, la participation ou les primes de partage de la valeur à toutes les entreprises de plus de 11 salariés.
Ces chiffres, déjà en hausse depuis la loi Pacte, devraient continuer à augmenter. Une loi sur le « partage de la valeur » au sein des entreprises est actuellement en discussion au parlement. Elle vise à étendre des dispositifs tels que l'intéressement, la participation ou les primes de partage de la valeur à toutes les entreprises de plus de 11 salariés.