Des employés de Google observe,t un arrêt de travail
Premier mouvement social d’ampleur pour le géant du Web. Partout dans le monde, plusieurs milliers d’employés de Google ont observé jeudi 1er novembre un arrêt de travail pour dénoncer la gestion du harcèlement sexuel au sein de l’entreprise.
La révolte est partie d'un article du New York Times paru quelques jours auparavant : le quotidien affirmait que Google avait couvert ces dernières années une série de cas de harcèlements sexuels impliquant des hauts responsables, dont Andy Rubin, créateur d’Android, parti du groupe en 2014 avec une indemnité de 90 millions de dollars.
La révolte est partie d'un article du New York Times paru quelques jours auparavant : le quotidien affirmait que Google avait couvert ces dernières années une série de cas de harcèlements sexuels impliquant des hauts responsables, dont Andy Rubin, créateur d’Android, parti du groupe en 2014 avec une indemnité de 90 millions de dollars.
Un mouvement contre le harcèlement sexuel
Devant le siège européen de la firme à Dublin, Kate, l'organisatrice, a expliqué au mégaphone que le rassemblement était « en solidarité avec toutes les victimes de harcèlement sexuel ou de mauvais traitement sur notre lieu de travail. »
Si l'enquête a suscité la colère d'employés du groupe, le patron de Google Sundar Pichai a tenté de calmer les esprits. Il a écrit un mail aux salariés, indiquant sans donner de noms que le groupe avait renvoyé 48 salariés, dont treize hauts responsables, pour harcèlement sexuel au cours des deux dernières années mais sans indemnités. Il a assuré que le groupe avait changé ces dernières années et ne tolérait plus aucun comportement déplacé.
Si l'enquête a suscité la colère d'employés du groupe, le patron de Google Sundar Pichai a tenté de calmer les esprits. Il a écrit un mail aux salariés, indiquant sans donner de noms que le groupe avait renvoyé 48 salariés, dont treize hauts responsables, pour harcèlement sexuel au cours des deux dernières années mais sans indemnités. Il a assuré que le groupe avait changé ces dernières années et ne tolérait plus aucun comportement déplacé.