Le harcèlement semble être plus répandu dans les petites entreprises
Le harcèlement au travail est un sujet qui mériterait d’être mieux connu. D’après un sondage Ipsos pour Qualisocial, seuls 56% des salariés déclarent être bien informés sur la thématique du harcèlement au travail, et seuls 14% se disent très bien informés sur ce sujet. Quant à la connaissance de la législation en la matière, seule une minorité (35%) déclare bien la connaître. Enfin, 73% des salariés déclarent qu’ils auraient des difficultés à identifier avec précision les situations de harcèlement au travail.
Toujours est-il que c’est un sujet qui inquiète les salariés. Près de 3 salariés sur 4 considèrent que les situations de harcèlement au travail sont répandues (74%), et 62% estiment qu’elles le sont de plus en plus. Cela étant, 75% des salariés déclarent avoir déjà été victimes de harcèlement au travail (et 15% à plusieurs reprises même) au cours des cinq dernières années. Certaines catégories d’actifs se disent particulièrement touchés, notamment les moins de 35 ans (43%), les salariés de petites entreprises (38% des salariés d’entreprises de moins de 20 salariés contre 31% des salariés d’entreprises de 200 salariés et plus) et les femmes (38%).
Toujours est-il que c’est un sujet qui inquiète les salariés. Près de 3 salariés sur 4 considèrent que les situations de harcèlement au travail sont répandues (74%), et 62% estiment qu’elles le sont de plus en plus. Cela étant, 75% des salariés déclarent avoir déjà été victimes de harcèlement au travail (et 15% à plusieurs reprises même) au cours des cinq dernières années. Certaines catégories d’actifs se disent particulièrement touchés, notamment les moins de 35 ans (43%), les salariés de petites entreprises (38% des salariés d’entreprises de moins de 20 salariés contre 31% des salariés d’entreprises de 200 salariés et plus) et les femmes (38%).
L’employeur est au courant des situations de harcèlement dans un tiers des cas seulement
Parmi les victimes, 3 sur 4 déclarent que la situation de harcèlement s’est produite en présence de témoins (76%), le plus souvent des collègues (45%). Dans la majorité des situations avec témoins, les victimes rapportent que ceux-ci n’ont pas réagi (53%), et que ceux qui ont réagi l’ont plus souvent fait après (25%) que sur le moment (22%). Par ailleurs, seuls 34% des victimes de situations de harcèlement au travail déclarent que leur employeur a été, à un moment donné, au courant de la situation. Dans ces (rares) cas de figure, les victimes estiment en majorité que l’employeur a bien réagi (59%), mais il semble que cela dépende en grande partie du statut de la victime (90% de bonnes réactions lorsque la victime était manager contre 34% si elle ne l’était pas). Parmi les victimes de harcèlement au travail, seuls 25% considèrent qu’au final cette situation s’est terminée en défaveur de l’auteur du harcèlement.
Étant donné tout cela, il n’est pas étonnant si la dégradation des relations au travail (et notamment le harcèlement) est désormais perçue comme un enjeu prioritaire dans le monde du travail en France par plus de la moitié des salariés (54% contre 41% pour le chômage par exemple).
Étant donné tout cela, il n’est pas étonnant si la dégradation des relations au travail (et notamment le harcèlement) est désormais perçue comme un enjeu prioritaire dans le monde du travail en France par plus de la moitié des salariés (54% contre 41% pour le chômage par exemple).