Au micro de Radio Classique, le patron de la SNCF avait endossé son costume de Père Noël. Pour les usagers tout d’abord : Guillaume Pepy a assuré que les prix du trin ne subiront aucune augmentation en France l’année prochaine. De quoi épargner le pouvoir d’achat… Mais ce sont surtout les salariés de l’entrepris ferroviaire qui ont fait l’objet des attentions du PDG, puisque ces derniers vont bénéficier d’une prime exceptionnelle de fin d’année. « On va jouer le jeu de cette mobilisation nationale pour le pouvoir d'achat, puisque dès le bulletin de paie de décembre, les salariés les plus modestes vont recevoir une prime de fin d'année supplémentaire », a expliqué Guillaume Pepy.
Dans le détail, les salariés touchant jusqu’à 1,5 fois le smic recevront 400 euros de prime ; ceux qui touchent entre 1,5 à 2 fois le smic bénéficieront de 200 euros. Cette prime sera versée « dès le bulletin du mois de décembre », assure-t-il. Et elle concerne pratiquement 100 000 salariés. La SNCF, comme d’autres grandes entreprises, ont décidé d’emboîter le pas du gouvernement qui a demandé aux entreprises de faire un geste pour le pouvoir d’achat. Bien sûr, cette mesure va peser sur les comptes de la société de transports : 30 millions d’euros pour l’année 2018.
Mais ce n’est pas tout. Guillaume Pepy a également annoncé que les heures supplémentaires seront exonérées des cotisations sociales. Enfin, les salariés rémunérés au smic pourront profiter d’une hausse de leur prime d’activité. Ces mesures tranchent avec l’absence d’augmentation générale des salaires décidée cet été, pour la quatrième fois consécutive. La SNCF va présenter un « résultat positif » à la fin de l’année, malgré les mouvements sociaux au printemps et durant les manifestations des gilets jaunes, dont le coût est estimé à « plusieurs dizaines de millions d’euros » : « beaucoup de personnes en région qui viennent d'habitude à Noël à Paris ont renoncé ».
Dans le détail, les salariés touchant jusqu’à 1,5 fois le smic recevront 400 euros de prime ; ceux qui touchent entre 1,5 à 2 fois le smic bénéficieront de 200 euros. Cette prime sera versée « dès le bulletin du mois de décembre », assure-t-il. Et elle concerne pratiquement 100 000 salariés. La SNCF, comme d’autres grandes entreprises, ont décidé d’emboîter le pas du gouvernement qui a demandé aux entreprises de faire un geste pour le pouvoir d’achat. Bien sûr, cette mesure va peser sur les comptes de la société de transports : 30 millions d’euros pour l’année 2018.
Mais ce n’est pas tout. Guillaume Pepy a également annoncé que les heures supplémentaires seront exonérées des cotisations sociales. Enfin, les salariés rémunérés au smic pourront profiter d’une hausse de leur prime d’activité. Ces mesures tranchent avec l’absence d’augmentation générale des salaires décidée cet été, pour la quatrième fois consécutive. La SNCF va présenter un « résultat positif » à la fin de l’année, malgré les mouvements sociaux au printemps et durant les manifestations des gilets jaunes, dont le coût est estimé à « plusieurs dizaines de millions d’euros » : « beaucoup de personnes en région qui viennent d'habitude à Noël à Paris ont renoncé ».